Delphy tu me fais chier et là je ne fais pas de la littérature pour te le dire, c’est juste un billet d’humeur rempli d’agacement, de fatigue et de lassitude et pendant que je suis fatiguée à écrire ce billet d’humeur qu’au pire tu ne liras pas, au mieux tu qualifieras de « mansplaining », toi tu dois être tranquille avec tes chats, ton thé ou je ne sais quoi dans ton appartement à Paris ou autre ville, à faire telle conférence et à continuer à répendre ton venin contre des personnes qui ne te demandent rien.
Et c’est bien triste d’en arriver là parce que tu vois, moi je t’aimais bien. L’ennemi Principal a été un bouquin important pour moi, j’ai même des fois trop fait ma fangirl face à tes petites blagues racistes en conférence (et je m’en excuse pour celles que j’ai offensé dans ces moments-là) . C’est bien triste d’en arriver là parce qu’on va juste se souvenir de toi comme la personne qui n’a pas cessé de mener une lutte obsessionnelle contre des personnes qui veulent simplement survivre et avoir le droit d’être aimées et acceptées dans une lutte pour laquelle elles ont tout abandonné.
Pour comprendre les problèmes de la conception féministe radicale de l’oppression des femelles, nous devons nous demander ce que ces féministes veulent dire quand elles parlent « d’être femelle » ou quand elles disent que « la féminité est basée sur la biologie ». Qu’est-ce que cela veut dire, être femelle ? Quelles sont les caractéristiques et les éléments qui font de quelqu’un·e une femelle ou un non-femelle ? Sur quelles parties de la biologie est supposément basée la féminité ? Quelles expériences biologiques partagent toutes les femmes ?
I use Lesbian Feminist as a term to refer to a broad and not entirely internally consistent group of theorists and theories which are interested in theorizing from the perspective and experience of lesbianism, understand lesbianism as a form of resistance towards heteropatriarchy, and understand heterosexuality as a cornerstone of patriarchal domination.
We cannot separate our sense of our gender from the social forces which construct both sex and gender and which influence the ways we think of ourselves. If both gender and sex are constructed, then we can imagine a world where we didn’t have a gendered or sexed idea of ourselves. This would indicate that the concept of gender identity is not a stable and unchanging concept, but is contingent and dependent on socially and culturally prevalent notions of gender.
This is about disposability from a trans feminine perspective, through the lens of an artistic career. It’s about being human trash.
This is in defense of the hyper-marginalized among the marginalized, the Omelas kids, the marked for death, those who came looking for safety and found something worse than anything they’d experienced before.
For years, queer/trans/feminist scenes have been processing an influx of trans fems, often impoverished, disabled, and/or from traumatic backgrounds. These scenes have been abusing them, using them as free labor, and sexually exploiting them. The leaders of these scenes exert undue influence over tastemaking, jobs, finance, access to conferences, access to spaces. If someone resists, they are disappeared, in the mundane, boring, horrible way that many trans people are susceptible to, through a trapdoor that can be activated at any time. Housing, community, reputation—gone. No one mourns them, no one asks questions. Everyone agrees that they must have been crazy and problematic and that is why they were gone.
I was one of these people.
Je suis un Agresseur et elle une Victime. Est-il possible que cette catégorisation binaire se soit imposée si facilement parce que je suis trans Ft* et elle fem cisgenre? Parce que certainEs auraient pris l’habitude, paresseuse intellectuellement et politiquement dangereuse, de penser la violence comme induisant nécessairement deux pôles (Agresseur, Victime) constitués en identités fixes ? – Et à qui revient-il alors de distribuer les rôles, sinon à la personne qui parlera la première ? Est-il possible qu’il subsiste, dans nos milieux féministes et queer, quelque chose comme une essentialisation du féminin et du masculin ; se peut-il aussi que certainEs oublient parfois de réfléchir pour suivre le vent où qu’il aille ? Qu’on n’hésite pas longtemps avant de mettre en œuvre l’exclusion d’une personne récemment arrivée dans le milieu, ignorant les conséquences sur sa vie sociale, communautaire, et militante, lorsqu’une autre proclame qu’il en va de sa « survie », et que cette autre dispose d’une petite cour d’admirateurs/trices toujours prêtEs à lui obéir ? L’exclusion systématique et sans appel, nullement inscrite dans une quelconque démarche sur le long terme, alors même que je témoignais d’une volonté de conciliation et de médiation. Et pourquoi m’exclure ? Au fond, personne ne savait. Bienvenue dans un monde « féministe », un monde où les choses ont du sens.
Il faut faire attention à ne pas traiter un calling out envers un·e non-mec cis, en particulier une personne trans, de la même manière qu’envers un mec cis, car cela veut dire l’isoler complètement : si on sort cette personne de tous les milieux trans, où va-t-elle aller ? Si on isole cette personne, on la pousse au suicide tout simplement. En utilisant le calling out on l’expose de plus au lynchage collectif qui sera bien plus dur à encaisser que pour un mec cis du fait qu’elle ne sera soutenue par personne ou presque. On est dans la vengeance, dans la justice punitive.
As a person with depression, I find the burden of compulsory happiness too much to bear. I know when I hoist that weight to my shoulders, I am carrying the weight of cis expectations instead of caring for myself and my delicate heart. If I am going to survive, I need to center my own needs and the needs of the most vulnerable members of my trans community. That means that I need to feel what I feel, including anger. Many people treat anger as dangerous, but when we remember Sylvia Rivera, we learn that anger can powerful.
[…]
If we knew trans history, we would know that our anger is powerful.
To successfully resist patriarchal oppression, feminists must re-imagine gender-binary-based social structures – think beyond the binary – in ways that redress current inequities; as McClain points out, recognizing those inequities requires us to continue to use binary “categories of sex” to distinguish between women’s lives and men’s lives, and thus register the effects of sexism and misogyny.