"On ne se bat pas contre les hommes ou contre les machos, mais contre les attitudes et les représentations machistes que perpétue notre société, et ça c’est une autre paire de manches. Certes, aucun mec ne se reconnaît dans l’archétype du macho, mais beaucoup d’hommes et de femmes valorisent les attributs du macho justement parce que notre société continue de glorifier ces attributs, ou du moins de les normaliser. Personne ne s’identifie à Gaston (désolée Disney) parce que c’est un personnage stéréotypé et construit pour être détesté, et pourtant on continue de valoriser des comportements qui se rapprochent de ceux de Gaston (violence sexualisée, violence esthétisée, association de la virilité et de la violence)."
Contre le point Desproges qui, tel un Godwin, fini invariablement par surgir à chaque fois qu'un privilégié ne supporte pas qu'on ne rit pas avec lui de son humour oppressif, encore moins qu'on le lui fasse remarquer.
J'ajouterai que comme l'a exprimé un de mes followers sur Twitter dont j'ai oublié le nom "On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui" ne veut pas dire qu'on ne peux pas rire du handicap avec un handicapé, du racisme avec un noir ou du sexisme avec une femme mais que votre conscience devrait vous titiller un peu si vous riez du racisme avec un raciste, du handicap avec un validiste ou du sexisme avec un sexiste.
Très probablement, si ces gens la rient avec vous c'est que l'humour dont il est question valide leurs idées discriminatoires. Et vous avez donc un problème.
C'est à ça que tu ressembles pauvre petit privilégié quand tu chouines que toi aussi t'es discriminé tout pareil.
Comment s’exprime le racisme?
En quoi c’est mal?
Pourquoi dire qu’être dominant n’est pas du racisme?
"Lorsqu'on est féministe, on tente, entre autres, de montrer qu'une injure peut être sexiste. Ainsi traiter une femme de "pute" n'est pas la même chose que de la traiter de "conne". Ainsi tabasser une femme car elle veut vous quitter n'est pas la même chose que de tabasser quelqu'un (homme ou femme) dans la rue car il vous a refusé une clope. Il ne s'agit évidemment pas de dire que c'est plus ou moins grave mais de comprendre que cette agression a une spécificité et que, pour la combattre, il faut en étudier l'origine."
Nous vivons dans une société de privilèges. Encore aujourd’hui, malgré les progrès faits ces derniers siècles, il existe des privilèges, accordés à certains plutôt qu’à d’autres selon des critères arbitraires. Ces critères, les voici (ceci n’est pas une liste exhaustive):
être « blanc »,
être un homme,
être hétérosexuel,
ne pas être handicapé,
être cisgenre.
Cette réponse précise, juste celle-là, suffit à elle seule à montrer que tu n'as RIEN mais alors ABSOLUMENT RIEN COMPRIS aux problématiques liées aux systèmes oppressifs et à leurs mécanismes d'actions.
Je te conseille vraiment d'arrêter d'en parler et de te documenter sur le sujet.
Parce que oui, le sexisme inhérent à l'hétéronormativité, c'est quelque chose qui est questionné depuis au moins les féminismes des années 70, mais il faut un bagage de connaissances un peu plus élaboré que se croire malin en alignant épouvantails et mauvaise foi pour parvenir ne serait-ce qu'à considérer la question.
Plein d'options à rajouter dans la config git et leur explication.
Et un nouvel abonnement RSS \o/
Ah ces meufs qui passent leur temps à avorter parce qu'elles couchent avec tout et n'importe quoi et qu'elles ont pas assez de neurones pour prendre la pilule, seule contraception disponible pour les poules.
Lettre de Flaubert à George Sand en 1867. C'est curieusement d'actualité…
T'as buté ta meuf et poussé ton ex femme au suicide ? C'est pas grave, fait un album, remonte sur scène, t'auras encore plus de succès qu'avant.
On a beau dire, il y a encore plein de problème dans l'accès à la contraception, à la stérilisation et même au respect pendant les soins pour les femmes en france.
« Ce qui est certainement le plus "drôle" dans tout ça c’est que les grand-e-s libertaires qui se voient accusé-e-s d’avoir eu des comportements problématiques utilisent alors la même rhétorique que nos grand-e-s ennemi-e-s, Manif pour Tous, fachos et autres réacs de bases. Celui de la pensée unique, de la police, du « on ne peut plus rien dire », du politiquement correct. »
Flexbox, la solution magique à moultes moultes problèmes rencontrés en CSS qui sont habituellement résolus avec des bidouilles contraignantes.
Supporté depuis Gecko 22+
Un parallèle… intéressant.
NVIDIA propose enfin son aide au développement du pilote Nouveau.
Ils ont mis le temps, ils auraient pu faire plus vite et ils ont seulement l'air disposés à faire des compromis. Mais j'imagine que c'est toujours mieux que la situation actuelle…
Une critique chez Gamespot a mis 9/10 à GTA V.
Leurs lecteurs ne sont pas contents, s'en prennent personnellement à elle et demandent sa démission car la note est TROP BASSE.
Heureusement, ils font preuve d'intégrité et font une vidéo pour expliquer ce que les lecteurs qui agissent ainsi ont de pathétique.
Prenez une pub de jouet qui vise les garçons, remplacez la bande son par celle d'une pub qui vise les filles.
Pour une fois je suis plutôt d'accord, sauf avec la conclusion.
« Dans une grande majorité des cas, vous découvrirez que changer d’opinion n’est pas une option. Ce qui clôt le débat avant même qu’il ait commencé. »
Ça fait déjà quelques temps que je suis intimement convaincu qu'un débat public n'a absolument pas pour but de changer le point de vue de cellui qui a un point de vue opposé/incompatible mais plutôt de soulever des questionnements et d'apporter des éléments qui iront nourrir la réflexion des témoins de ce débat.
On ne cherche pas à convaincre son opposant, mais son auditoire.
« « Pensée unique », « dictature du politiquement correct », « interdiction de critiquer l’islam », « injonction » à soutenir le mariage homo... On ne compte plus, ces derniers temps, les délires paranoïaques sur la police de la pensée et du langage que feraient régner, en France, des minorités toutes-puissantes... »