« Se faire siffler.
Dire “Ta gueule connard, j’suis pas ta chienne!”.
Se prendre une baffe.
La rendre. »
La suite est affreusement peu surprenante…
Quand on regarde les chiffres, on constate que le #AssholeGate est moins à propos d'éthique dans le journalisme, et plus à propos du harcèlement des femmes dans le monde du jeu vidéo.
« I’d always hoped we were more virtuous than the mainstream, but it turns out we just didn’t have enough power to cause much harm. Our ingrained sense of victimization has become a perverse justification for bullying. That’s why I’m calling time on nerd culture. It’s done wonderful things, but these days it’s like a crawling horror of a legacy codebase so riddled with problems the only rational decision is to deprecate it and build something better. »
« Espèrent-ils vraiment nous forcer à utiliser ces mots, sous prétexte qu’ils sont approuvés par le ministère ? »
Dis le mec qui applaudit des deux mains quand quelqu'un cite l'académie française contre la disparition du masculin par défaut.
Lol. http://lehollandaisvolant.net/index.php?mode=links&id=20140723215833
« I have not said many public things about Gamer Gate. I have tried to leave it alone, aside from a few @ replies on Twitter that journalists have decided to use in their articles, siding me against the hashtag. Why have I remained mostly silent?
Self-protection and fear. »
Voila ce que représente le AssholeGate.
PS : Quelques heures après avoir publié cette note, Felicia Day a été doxxée par ces trous du cul. Coordonnées personnelles (et des proches) postées en ligne, harcèlement, menaces.
J'aime tout particulièrement celui-là :
« Liberté d’expression
N’existe plus. Le dissident peut certes continuer à publier ses livres, cumuler les tribunes médiatiques et prospérer sur internet. Mais le Système (voir Majuscule) est bien rodé, puisque malgré tout ça, la liberté d’expression n’existe plus. »
Note: Si on me demande mon avis, nombre de shaarlistes feraient bien d'ouvrir les yeux sur les concepts qu'ils emploient régulièrement et qu'on retrouve dans cette liste…
Le dirigeant du studio qui développe Hatred (un énième jeu qui se focalise sur la violence gratuite) et qui clame un peu partout qu'il fait un jeu contre le politiquement correct qui règne actuellement dans notre société décadente se trouve être un amateur d'organisations néo-nazies qui patrouillent dans les bars polonais comme nos fachos à nous patrouillent dans le métro.
Et quand on lui demande de se justifier il répond exactement comme un membre du fan club de Soral : « Non, il n'y a pas de problème, c'est juste un moyen pour moi de m'informer sur les horreurs qui se passent au moyen orient et dont personne ne parle. »
Ben voyons…
Comme le dit un des commentaires : « At worst he is an extremist racist, at best he is a moron who mistakes extremist propaganda for non-partisan news. Either way, he is incapable of actually making an intelligent critique or statement about violence or ‘political correctness’. »
C'est bizarre que tu commences cette explication par « À tous les gamers » alors que de toute évidence, un gamer connait ce vocabulaire et n'a pas besoin d'une telle explication.
Tu dois sûrement t'adresser aux possesseurs de smartphone du coup ?
Si vous êtes si malins que ça donnez donc une définition de « gamer »
À quels jeux il faut avoir joué pour être un gamer ? À combien de conventions faut-il assister ? Combien de consoles ? Lesquelles ?
Si je joue à 2048 sur mon smartphone le matin, puis à Blackwell le midi (toujours sur mon smartphone) et que je termine par du Bridge Constructor avant de dormir suis-je un gamer ?
Est-ce que je peux vous dire que vous êtes pas des gamers si vous connaissez pas Blackwell (un petit bijou de point'n click old school que tout⋅e gamer qui se respecte se doit d'avoir terminé à 100%)
Gone Home c'est un vrai jeu ? The Walking Dead par Telltale ça rentre dans quelle catégorie ? Parce que bon vous savez c'est tiré d'une série télé mainstream, elle même adaptée d'un comic (oh mais ça va c'est geek alors tout va bien) et en plus il y a des QTE, ce truc de noob MAIS c'est Telltale quand même, quand on sait d'où ils viennent on comprend que c'est des trucs de gamers (Vous savez pas qui sont les gens de Telltale ? Peut-être vous êtes pas vraiment gamer alors ?)
Alors on résume :
La biographie de cet homme qui, le premier, a réalisé un véritable hold-up du libre en l'instrumentalisant et en le politisant pour son propre profit: Débuguer un pilote d'imprimante.
Prenez note : Personne n'est absolument objectif. Tout le monde est absolument partisan. Et surtout : Tout est politique.
Cette année le colloque féministe annuel de Strasbourg aura pour thème : « Les vulnérabilités au cœur des violences faites aux femmes. » et se tiendra le 20 novembre.
J'ai pas encore posé mon jour de congé, mais j'y suis déjà inscrit.
Une websérie sur une chanteuse de punk qui a fait son coming out trans à 31 ans.
Je viens de tomber sur cet article de ces vieux réacs de l'académie française : http://www.academie-francaise.fr/actualites/la-feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-ou-titres-mise-au-point-de-lacademie qui explique pourquoi est-ce que dire « Présidente » dans le cas d'une femme qui préside une assemblée serait parfaitement ridicule.
Ils essayent tout d'abord de nous faire croire qu'ils sont aussi progressistes et ouverts que n'importe qui en affirmant : « L’Académie française n’entend nullement rompre avec la tradition de féminisation des noms de métiers et fonctions, qui découle de l’usage même : c’est ainsi qu’elle a fait accueil dans la 8e édition de son Dictionnaire (1935) à artisane et à postière, à aviatrice et à pharmacienne, à avocate, bûcheronne, factrice, compositrice, éditrice et exploratrice. »
Ce qu'ils ne disent pas en revanche, c'est que dans cette même 8ème édition parue il y a 60 ans, on trouve la définition suivante : « Présidente, n.f. : Celle qui préside une assemblée, une réunion. Elle est la présidente de cette œuvre de bienfaisance. Il se dit aussi, en certains cas, de la Femme d'un président. Madame la présidente. Madame la première présidente. »
Vous avez dit mauvaise foi ? Mais non !
« Dans un monde où sont valorisées la compétition, la force, la rigueur, la réussite, comment voulez-vous que les personnes élevées au féminin, et donc élevées à la douceur, à la gentillesse, à la compassion, aillent massivement très loin ? Il y en aura toujours quelques-unes, mais la grande majorité des femmes continuera à se perdre dans des aspirations qui ne tournent qu’autour de leur vie sentimentale et familiale, pendant qu’une majorité d’hommes continuera à être nourrie par des désirs de réussite. Elles continueront à se sentir méprisables parce que célibataires et/ou sans enfant, et à l’inverse, à se sentir valorisées par les titres ronflants de "bonne mère" et "bonne épouse" pour le temps gratuitement consacré à leur foyer, l’idée étant qu’elles se donnent "naturellement" et par "amour". »
Fin de la semaine dernière The Escapist publiait deux séries d'articles.
Un qui présentait des interviews de « female game developpers » (en marquant le genre) qui parlaient du harcèlement qu'elles subissent en temps que femmes dans le milieu du jeu vidéo et un autre qui présentait des interviews de « game developpers » (sans marquer le genre) qui parlaient du fait que les meufs de l'article d'avant elles exagèrent quand même et puis que les AssholeGaters n'harcèlent personne et que c'est juste à propos de l'éthique dans le milieu du jeu vidéo (sachant que les mecs sont allés interviewer des gars de 8chan, je vous laisse imaginer l'ambiance de ce second article)
La défense première de ce mouvement réac, sexiste et raciste était que cette salope Zoé Quinn a couché avec un journaliste de Kotaku pour qu'il écrive une bonne review de son jeu de merde. Il s'avère en fait que non seulement la liste des personnes avec qui couche Zoé Quinn ne regarde qu'elle même et que ledit journaliste de Kotaku n'a jamais écrit la moindre phrase sur les jeux de Zoé depuis qu'ils ont fait ce qui ne regarde personne.
Mais maintenant, on apprend que parmi les mecs interviewés par The Escapist, il y a notamment un auteur qui a non seulement participé au harcèlement subit par Zoé Quinn mais qui a aussi fait une campagne IndieGogo pour sortir un RPG basé sur des nouvelles érotiques où tous les hommes sont de violentes montagnes de muscles et où toutes les femmes sont des esclaves masochistes.
Campagne à laquelle a participé le journaliste de The Escapist qui a réalisé l'interview.
L'indépendance de la presse visiblement ça ne va que dans un seul sens. Devinez lequel ?
« Malgré le fait que le crime de viol est pour lequel on porte le moins plainte, il est fréquent d'entendre que les femmes mentent lorsqu'elles disent avoir été violées.
Cette croyance se retrouve tout au long de l'histoire. Ainsi dans l'histoire mythologique de Phèdre, Phèdre repoussée par Hippolyte l'accusera de viol. Dans La Genèse, la femme de Potiphar accuse Joseph, fils de Jacob de viol après qu'il ait repoussé ses avances.
Tout au long de l'histoire, il y a une longue histoire de non croyance des femmes parlant de viol. »
« Assholegaters demand to be seen simultaneously as a 70-million-strong market force, too big for the industry to ignore, and as a persecuted minority. »
« Il était 20.30 ce jeudi 2 octobre lorsque Henri Ledoux qui sortait son chien et sa poubelle, vit Georgette C. qui traversait la rue.
"Elle était seule dans la rue ! Je n'ai évidemment pas changé de trottoir, je ne suis pas de ces hommes-là", tonna le nonagénaire qui avait été grand résistant en 1946, "j'ai fait la seule chose qu'il convenait de faire : j'ai appelé la police et demandé à mon petit-fils de faire un twit". »
« En français, les débats sur la façon de dénommer les femmes ne sont pas récents certes, mais les 30 dernières années ont été particulièrement fécondes à ce sujet. Qu’il soit question de féminisation des titres, de langage non sexiste, de textes au féminin, de langage inclusif, de rédaction non sexiste ou de rédaction épicène ou encore de parité linguistique, toutes ces appellations ont pour objet de mieux manifester la présence des femmes dans la langue, car seul le fait d’être nommées permet d’exister. »
L'accès à la contraception pour les femmes vs l'accès à la contraception pour les hommes.
What is Jessica’s sin in this story?
Lennart Poettering à propos des comportements toxiques dans l'open-source.
Je crois ne pas pouvoir plussoyer suffisamment.