Les gens qui prétextent l'honnêteté pour se montrer blessants le font généralement plus pour se montrer blessants que pour être honnête.
A 17 ans, Victoire est repérée par un agent de mannequins. Du jour au lendemain, sa vie bascule pour le meilleur et surtout pour le pire. A 22 ans, Marine, décide de s'engager dans l'armée. Après deux années passées dans une unité de formation des forces spéciales, puis à Saint-Cyr, elle finit par démissionner.
Une émission sur la misogynie du milieu militaire puis sur le surréalisme du milieu de la haute couture.
Militante féministe de la première heure, Thérèse Clerc, fondatrice de la Maison des Babayagas, résidence autogérée pour femmes âgées à Montreuil (Seine-Saint-Denis), est décédée mardi à l’âge de 88 ans
Quand je disais que c'était une sale journée…
David Cameron déclare que les femmes musulmanes sont « traditionnellement soumises »
Du coup elles lui montrent que c'est faux.
L'addon de Mozilla pour installer les dictionnaires de correction de texte par les gens qui font Dicollecte (correction orthographique pour Firefox, Thunderbird et LibreOffice) et Gammallecte (correction grammaticale pour LibreOffice)
Perso j'utilise la version Moderne, mais le débat sur l'application de la réforme était à deux doigts de me faire passer sur « Réforme 1990 » pour voir si des rageux remarquaient un changement dans mon écriture. ^_^
Poire aime Cerise. Cerise aime Melon. Poire pense que Melon est un connard. C’est l’éternelle histoire, le grand cycle de la vie qui recommence. Dans les films, Poire finit par évincer Melon et chopper Cerise à la fin. Pourquoi? Parce que c’est Poire qui écrit les scénarios des films.
Pourquoi c’est Poire qui écrit les histoires, et pas Melon? Hé bien parce que quasiment tous les hommes sont au moins un peu « Poire ». Le « gentil garçon » est un mythe d’identification, c’est ce que pensent les hommes à propos d’eux-même. C’est un personnage construit à partir du regard des hommes sur eux-même.
Deux trous noirs en collision ont permis la détection d'ondes gravitationnelles.
Juste o_O
Il y a quelques jours, on apprenait l'abandon de FirefoxOS. Tristement. On se sent encore frustré, touché par une trahison. […] Ce qu'on sait moins, c'est qu'une quarantaine, 40, de développeurs de FirefoxOS avait quitté le navire pour rejoindre une startup et développer un fork au doux nom de H50S.
Il va sans dire qu'une startup qui débauche une telle équipe de développeurs et qui débloque 100 millions de $ d'investissement ne va pas faire du libre. Ce qui semble se confirmer quand on voit les éléments de langage utilisés : On parle beaucoup de plateforme et d'API « ouverte » mais même les mots « open source » ne sont jamais prononcés.
Alors comment est-ce possible de pomper un logiciel libre développé par une fondation à but non lucratif comme FirefoxOS et d'en sortir un machin propriétaire qui doit rapporter du gros sou au CEO et aux investisseurs ?
Là c'est l'occasion de se pencher un peu sur les licences.
Mozilla a sa propre licence, la Mozilla Public Licence qui serait à l'équilibre entre des MIT, BSD etc. bien ouvertes et les vilaines GPLs toutes contraignantes.
On se gausse du fait que Firefox OS c'est Libre c'est cool. Dans les faits, Firefox OS est sous MPL et la MPL n'est pas une licence copyleft.
Ce qui veut dire qu'il est autorisé de prendre un tel logiciel, de le modifier et d'en sortir une version propriétaire tant qu'on distribue le code source non modifié également.
Et voila la magie et la liberté défendue par les partisans de l'open source : La liberté de s'approprier le code et d'en faire du profit privé.
Vous voyez, Richard Stallman n'est pas quelqu'un de stupide. Quand il a fait la GPL, il s'est bien rendu compte que sans la notion de copyleft sa licence allait juste permettre à des grosses boîte de profiter de développeurs gratuits sans rien avoir à reverser à la communauté.
On en a la preuve ici, Arcadine va pouvoir profiter de tout le travail en amont qui a été fait pendant des années sur Firefox OS, ils vont pouvoir le vendre très rapidement (première démo annoncée pour fin février) et l'améliorer pour leur seul profit après avoir tué le projet d'origine.
Le copyleft c'est la garantie que le logiciel appartient et continuera d'appartenir à tout le monde.
A chaque fois, l’emploi de cette rhétorique répond aux mêmes objectifs. Le premier est de délégitimer ce dont on parle en le renvoyant au domaine de l’irrationnel. Comme l’expliquait Freud, ce qui caractérise en effet les « prohibitions tabou c’est qu’elles ne se fondent sur aucune raison ; leur origine est inconnue ». Ainsi, faire entrer le repos dominical, les seuls sociaux, les 35 heures ou la dégressivité des allocations familiales dans la catégorie des « tabous », c’est les renvoyer à une genèse mystérieuse, à une absence de fondement rationnel, loin d’un principe ou d’un acquis historique que l’on voudrait préserver parce qu’on en mesure la valeur progressiste. Il s’agit là d’une imposture sémantique par laquelle les « briseurs de tabou » entendent transformer des acquis sociaux et la boussole rationnelle du progrès en interdits mystérieux infondés.
Comment savoir si la vie d'une catégorie d'individus est plus dure que celle d'une autre catégorie ? La déclaration d'Emmanuel Macron évacue d'emblée la question des conditions de travail en pointant la question de la précarité : ce qui rend la vie difficile à l'entrepreneur, c'est qu'il peut "tout perdre, lui, et il a moins de garantie". En soi, mettre de côté la question du travail quotidien est déjà significatif. Tout comme le flou de certains termes : certains "entrepreneurs" sont en fait des salariés, et certains disposent de protections, de "garanties" diverses, dont la propriété n'est pas la moindre, qui fait que le "tout perdre" mériterait une sérieuse discussion. Quoiqu'il en soit, l'idée que le bas de la hiérarchie est caractérisée par la stabilité et le haut par la mobilité et le changement n'est pas nouvelle, et mériterait une discussion en soi que je mènerais un autre jour (j'y travaille par ailleurs). Ce qu'il nous faut, pour l'instant, c'est un indicateur plus synthétique de la "difficulté". Il existe justement quelque chose qui va dans ce sens, et c'est LA MORT.
Une liste de célébrités véganes.
Alors en soit on s'en fiche un peu que Peter Dinklage, Beyoncé ou Ovidie soient véganes, ça ne prouve en rien que le véganisme est une meilleure voie à suivre. (Tout au plus ça montre que les véganes sont pas forcément des hippies qui vivent à poil dans la forêt, comme si c'était quelque chose de honteux.)
Ce qui m'intéresse surtout dans cette liste c'est la partie où sont listé⋅es les athlètes et autres personnes sportives, parce que ça permet de montrer que non, il n'y a pas de risque de carence particulier quand on a une alimentation équilibrée (comme tous les carnistes se découvrent experts en nutrition face aux véganes je suis certain qu'ils savent comment avoir une alimentation équilibrée), et que si on peut faire du sport à haut niveau tout en étant végane on peut sans problème être végane en ayant des modes de vies bien moins exigeants.
Il y a beaucoup de sites qui refusent des emails parfaitement valides parce qu'ils trouvent qu'il y a des caractères bizarres, ou bêtement qu'il y a un TLD inconnu (voire pas de TLD)
Pourtant valider une adresse email en PHP ça se fait en une ligne, sans regex, avec une fonction native du langage.
Ce sont les réformes des grammairiens et lexicographes au XVIIe siècle qui ont «imposé» la règle du masculin qui l’emporte, aboutissement d’une longue période de réflexion qui débute à la Renaissance sur la place des femmes et des hommes dans la société, et en particulier sur le terrain politique. Il est question de savoir si les femmes peuvent gouverner, peuvent ne pas obéir à leur mari ou peuvent exercer les mêmes fonctions que les hommes.
En 1647, douze ans après la création de l’Académie Française, l’un de ses membres, Claude FAVRE DE VAUGELAS, préconise que le masculin doit l’emporter en grammaire au motif que « le masculin est plus noble que le féminin ». Un siècle plus tard, le professeur Nicolas BEAUZEE justifie que, selon lui, « le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle ».
Note : C'eût été plus correct de parler de stéréotypes de genre et non de sexe.
À l'époque on nous disait :
Il s’est agi d’un assaut d’une extrême difficulté. Dans un premier temps, la porte blindée de l’appartement a résisté à la charge explosive du RAID. Ce qui a permis aux terroristes de préparer la riposte. Des tirs très nourris et quasiment ininterrompus s’en sont suivis pendant près d’une heure.
Maintenant, on sait :
D’abord, la porte de l’appartement n’était pas blindée. Ensuite, les tirs nourris sont à relativiser : après analyse scientifique, seuls 11 coups de feu sont attribués aux terroristes contre près de 1500 du côté de la police d'élite. Cela fait tâche, d'autant qu'aucun des terroristes n'a été tué par les tirs de la police. Abdelhamid Abaaoud et Chakib Akrouh sont morts par l’effet de blast - effet produit par une explosion sur l'organisme - provoqué par la ceinture explosive et Hasna Aït Boulahcen est morte par asphyxie, sous les décombres. De plus, dans l'appartement, les services scientifiques n'ont retrouvé qu'un seul pistolet automatique. On est donc très loin de la version présentée à l'époque.
« One landmark study found that science faculty at research universities rate applicants with male names as more competent, more hireable, and more deserving of a higher starting salary than female applicants, even when the resumes are otherwise identical.
Now, a new study published by the Proceedings of the National Academy of Science (PNAS) shows another level of bias: Many men don’t believe this is happening.
When shown empirical evidence of gender bias against women in the STEM fields, men were far less likely to find the studies convincing or important, according to researchers from Montana State University (MSU), the University of North Florida, and Skidmore College. »
« En devenant correctrice, j’ai appris que personne n’était excellent en orthographe.
Pourquoi ? Parce que la première chose qu’on fait quand vous avez corrigé un texte, c’est de le faire voir par un second correcteur, qui y trouve encore des fautes. Puis un troisième, un quatrième… tous trouvent encore et toujours des fautes que vous n’aviez pas vues, ni celui avant ni celui après vous.
Jusqu’au lecteur, qui vous écrit pour vous faire part d’une ou deux fautes d’orthographe dans sa revue préférée : « inadmissible, ça se perd le respect de la langue française »…
Ce qu’on apprend vraiment quand on devient correcteur ? À arrêter de péter plus haut que son cul et de se croire infaillible. Je ne saurais que trop conseiller l’exercice à nos profs d’orthographe en herbe sur facebook. »
« La Cour examine d'abord la portée des articles 3 et 5 de la Charte des droits et libertés de la personne. Ces dispositions protègent notamment le droit au respect de la vie privée et garantissent la liberté d'expression.
Selon le juge Jean Bouchard, il ne fait aucun doute que le choix d'une personne de porter sur son corps une marque indélébile relève de la sphère d'autonomie protégée par le droit à la vie privée. De plus, il s'agit bel et bien d'une forme d'expression protégée par la Charte des droits.
Pour la Cour, il va de soi qu'obliger une personne qui possède un tatouage à le cacher constitue une atteinte à ce droit et à cette liberté. »
Un podcast de vulgarisation et d'approfondissement de l'anthropologie assez touffu mais très intéressant.
« Finkielkraut, mais avec lui toute la clique des réactionnaires prétendument intellectuels, est devenu le point d'ancrage, la mesure même, de toute vérité publique. Sa "pensée" fait office de mesure, il s'est érigé en "juste milieu". Y a-t-il des violences sexuelles à Cologne provoquée par des individus suralcoolisés et une police défaillante ? Le prêt-à-penser réactionnaire est là pour nous donner une réponse rapide et confortable : c'est le choc des civilisations, cette culture musulmane étant portée sur le viol ! Un sociologue publie-t-il un essai faisant état d'une recherche bâclée, se voyant ainsi justement critiqué par ses collègues ? Revoici le prêt-à-penser, venu nous expliquer qu'il s'agit d'un complot de l'université corrompue par le stalinisme des esprits. Des habitants malmenés, parqués dans des quartiers en ruine, traités par un savant mélange de pénalisation, de précarisation, et d'abandon ont-il l'audace de descendre dans la rue ? Heureusement, la pensée réactionnaire est là, pour nous expliquer qu'il s'agit d'émeutes ethniques.
[…]
Sa pensée est devenue force d'autorité. On peut, évidemment, ne pas penser comme lui, mais il faudra être prêt à se justifier longuement et à être remis en cause avec virulence. Autant d'épreuves qui lui seront épargnées : le discours réactionnaire appartient au registre du "bien entendu", de "ce qui va de soi". Madame Biraben, qui comme chacun sait est une journaliste neutre, n'a-t-elle pas après tout dit qu'il s'agissait d'un "discours de vérité" ? »
Des militants anti-choix (ils ont beau s'appeler eux même pro-life je ne peux décemment pas leur concéder cette appellation) ont lancés une procédure judiciaire contre un centre du Planning Familial en les accusant de faire de la vente illégale de fœtus.
Pour ce faire ils se seraient inflitrés dans le PF et auraient tourné une vidéo en caméra cachée qui leur sert de preuve principale.
A la suite de l'enquête, le PF a été lavé de tout soupçon et les anti-choix sont maintenant poursuivis pour falsification (leurs vidéos sont des montages mensongers, surprise !) et pour tentative illégale d'achat d'organe.