« Et bien ça y est, nous y sommes ! », s’exclame Éric Morillot le 14 septembre dernier. « C’est le retour de Bistro Libertés. Je suis particulièrement ravi, et honoré surtout, de succéder à l’irremplaçable Martial Bild ». Cadre du Front national pendant près de trente ans avant de co-fonder en 2008 le Parti de la France, soutien d’Éric Zemmour à la présidentielle, Martial Bild dirige la web-télé d’extrême droite TV Libertés où Morillot fait donc sa grande première. « Merci pour ce cadeau que tu me fais, Martial. J’essaierais tout au long de cette année de me montrer, je l’espère, à la hauteur de cette émission que tu as si longtemps incarnée en faisant tout mon possible pour garder intact sa qualité et son succès, sur lequel je n’ai pas besoin de revenir »
🙈🙈🙈
Le fond du problème n'est pas là.
Le fond du problème c'est que les personnes trans veulent être quelque chose qu'elles ne sont pas
Tant d'aplomb et de certitudes. Tu vois le discours est tellement biaisé qu'il n'y a même pas à argumenter. Il te suffit d'énoncer ça et toute personne qui ne connaît aucune personne ouvertement trans ne peux qu'abonder. Et tu prouves en débitant une telle platitude que tu n'as jamais écouté la moindre personne trans parler librement d'elle même et de sa vie sans que son discours ne soit passé par le filtre, la validation, la réécriture, la synthèse de quelqu'un qui ne l'est pas.
Mais c'est pas la seule chose que tu prouves. Tu prouves aussi une ignorance complète de l'histoire de la colonisation mais aussi de la situation actuelle des discriminations, là encore avec une phrase très courte :
Au final ces problèmes de personnes trans- ça reste des problèmes de privilègiés dont tous les besoins vitaux sont couverts
J'espère qu'un jour tu trouveras un sens de l'empathie et que tu oseras arrêter de te cacher derrière une façade de certitudes.
Juste un petit résumé pour les personnes qui s'inquiètent de la disparition des femmes dans le sport :
Lia Thomas est une femme trans. Son existence excite les transphobes parce qu'il lui est arrivé de gagner une compétition. Et Izzy est un homme trans qui n'a encore commencé aucun traitement hormonal.
Voilà le truc : Izzy a gagné une compétition contre Lia. Un homme a donc effectivement gagné contre une femme dans une compétition féminine alors que selon la dernière panique morale en vigueur la femme en question avait un "avantage biologique" (du fait d'être trans)
Ah aussi : Les records personnels de Lia, femme trans de 23 ans, ont été battus par des adolescentes cisgenre de 15 et 16 ans.
Foutez la paix aux meufs, la biologie ça marche pas comme on vous l'a expliqué au collège.
Rachel McKinnon, the first trans woman to win a major women’s cycling tournament last week, is their latest wedge. Though she fits squarely within the contest’s guidelines, the fairness of her victory was called into question by the woman who placed third; on Twitter, McKinnon has pointed out that this rival, Jennifer Wagner, has won 11 out of the 13 races they’ve competed in together. “This is what the double-bind for trans women athletes looks like,” she commented. “When we win, it’s because we’re transgender and it’s unfair; when we lose, no one notices (and it’s because we’re just not that good anyway). Even when it’s the SAME racer. That’s what transphobia looks like.”
Une étude scientifique d’ampleur démontre ce que les militant-es trans disent depuis des années : donner l’accès à la transition aux jeunes personnes trans sauve des vies.
Les jeunes trans bénéficiant d’un traitement hormonal souffrent moins de dépression que les jeunes trans n’ayant pas accès à ces soins (61% contre 75%), présentent moins de pensées suicidaires (44% contre 57%) et font moins de tentatives de suicide (15% contre 23%).
Chez les plus jeunes trans, âgé-es de 13 à 17 ans, l’accès à un traitement hormonal permet de réduire de 40% les risques de dépression et de tentatives de suicide par rapport aux personnes trans de cette même tranche d’âge qui n’ont pas accès aux soins.
Cristal Queer est un podcast que j'ai créé qui parle de transidentité, de relations, de trauma et observe les dynamiques sociales en milieu queer.
Le premier épisode sort lundi 6 à 19h !
The goal outlined by Unicode is to have Person, Woman, and Man representations of all people emojis with gender.
[…]
Part of making emojis more consistent is in the naming conventions. Unicode now tends to opt for more descriptive names for emojis to avoid divergent interpretations by designers across platforms. In her newsletter about the Emoji 14.0 release, chair of the Unicode Emoji Subcommittee Jennifer Daniel, explains: "If the existing 'pregnant woman' had been named 'woman with swollen belly' these new emoji would’ve followed suit." Had 🤰 Pregnant Woman been approved in 2021 under a more descriptive name, we might've been talking about the addition of “Man with Swollen Belly” and “Person with Swollen Belly” today instead of Pregnant Man and Pregnant Person. This is all part of the messiness of standardizing a standard.
In this piece, I will make three general points in the following sections: 1) I will delve into the actual data that demonstrates that trans people do not pose a threat to anyone in public restrooms, nor are trans-inclusive restroom policies exploited by sexual predators. 2) I will review historical data chronicling how this “bathroom predator” myth has its origins in Religious Right claims from the 1970s and 1980s that centered on how “homosexuals” were supposedly “child molesters” and “pedophiles” who were out to “recruit children.” It was only during the 2000s, just as said claims were losing their effectiveness against gay, lesbian, and bisexual people, that Religious Right organizations shifted their efforts toward targeting trans people instead. 3) I will highlight additional ways in which anti-trans campaigners have taken to falsely smearing trans people as “predators” who are out to “groom” and “sexualize” children.
Exemple de recherche en psychologie évolutive : Les chercheurs se sont posés la question de savoir à quoi sert la pilosité faciale chez les hommes, quelle est la raison évolutive qui fait que les hommes ont de la barbe et pas les femmes ?
Leur théorie est que les hommes sont virils, violents et se bagarrent. Ils ont donc probablement évolués pour avoir de quoi encaisser des chocs au niveau de la mâchoire. Les hommes ayant une barbe étant naturellement sélectionnés car ils se fracturent moins la gueule en se tapant dessus.
Comment tester cette hypothèse ? En élaborant une expérience !
Fabriquons une mâchoire en résine ayant une résistance similaire à celle d'un humain moyen et recouvrons là d'une couche de « peau » sans poils, avec des poils, avec des poils épais et faisons tomber dessus un poids de plus en plus lourd jusqu'à ce qu'elle se casse.
On mesurera que le fait d'avoir du poil bien épais impose bien un impact plus fort avant que la mâchoire ne se brise. Les poils protègent bien la mâchoire de nos hommes. La théorie est vérifiée ! Faisons une publication et clamons partout que les hommes virils et barbus ont été naturellement sélectionnés par l'évolution.
Sauf que non. En fait on a juste prouvé qu'une couche de poils permettait d'encaisser des chocs plus violents que sans poils. Mais on a pas prouvé l'existence d'une pression naturelle qui donnerai un avantage de survie significatif aux hommes dotés d'une plus grosse barbe…
Oups.
De tout ce que je partage, tu attends uniquement le "faux pas" qui te permettra de me coincer ? C'est ta vision des choses ? Autant ne pas interagir et préserver tes forces pour autre chose.
Heureusement que t'as corrigé on aurait pu croire que tu me faisais un procès d'intention, ce qui ne serait vraiment pas cool de ta part.
D'ailleurs je comprends pas non plus cette animosité qui a été ta première réaction alors que je me contente de poser des questions. Ce n'est quand même pas de ma faute si tu te sens agressé alors que je cherche juste à comprendre.
Je comprends pas...
Est-ce que les gens qui prétendent qu'il est question de "Cancel Obélix" ont lu le thread ? Comment on peut lire ce thread et en conclure "Cette connasse veut cancel Obélix" ?
Est-ce que c'est une réaction pavlovienne à la vue de certains mots clés ?
Je suis dans la confusion la plus totale.
Ça fait comment de relayer des infos qui émanent de Fox News est-ce qu'on se sent bien ?
À l’occasion de cette journée internationale de visibilité transgenre, on a voulu faire le point sur l’accès aux droits des personnes trans à Strasbourg et sur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer sur leur chemin. Un regard porté sur trois axes importants que sont l’accompagnement médical, les démarches administratives de changement de prénom et de mention du sexe et la situation au sein des écoles.
Avec des vrais morceaux de moi dedans
Amusant, un des co-créateur de weboob était un gros facho.
Était ? Il s'est foutu en l'air.
Facho ? Avant de nous débarrasser de son existence il a fait don d'un demi million de dollars à l'alt-right états-unienne, je vois pas ce qu'il vous faut de plus.
Amusant ? Les seuls qui ont soulevé les problèmes autour de weboob sont les méchants extrémistes SJW de la cancel culture et ça faisait des années qu'on le disait qu'il y avait du glauque 🤷🏻♀️ (à part le nom qui tient de la blague de boomer il y avait aussi des blagues sexistes dans les changelogs et des commentaires racistes dans le code)
Ouh là là j'étais de gauche avant mais j'ai vu que c'était vraiment l'extrême gauche qui est haineuse alors que au moins l'extrême droite c'est des gens raisonnables avec qui on peut avoir des vraies discussion.
Un basculement vers la droite qui repose sur les mêmes mécanismes que nous avons pu observer sur les autres sites de l’alt-tech : en essayant d’émuler Twitter et en choisissant de ne pas réprimer les discours les plus extrêmes, le site s’est petit à petit transformé en lieu d’accueil pour les suprémacistes français.
C'est ce qui se passe systématiquement quand on laisse un espace en ligne sans le modérer.
T'es une meuf cis qui fait de l'alopécie ?
Grâce aux transphobes tu te retrouveras peut-être face aux flics en sortant des toilettes. Ou on t'en chassera en te menaçant avec un balais. Ou tu seras forcée de montrer tes seins pour prouver que tu es une femme (Les mecs cis qui font de la gynécomastie auront-ils la paix dans les toilettes pour femmes du coup ? 🤔)
On dit un grand merci aux personnes intrusives qui sont obsédées par les parties génitales des inconnu⋅es dans les toilettes.
« Je ne veux pas être aggressive ni insultante hihihihihi »
Écrit un imbitable mur de texte en s'adressant à l'autrice d'un texte sur le genre en la genrant au masculin, sur la base d'une « information médicale » qui donc ne la concerne aucunement
Invente une « définition principale » du mot genre à base de traduction linguee comme si le mot « sex » n'existait pas en anglais
Compare la transidentité au cancer
Oui c'est tout j'ai pas de chute, j'ai pas le temps de décortiquer des essais long comme mon bras sur pourquoi les gens se défendent d'être des ordures alors qu'iels sont incapable du respect le plus élémentaire.
Variations sur le même thème
🎶🎶🎶
Où sont passés tes seins ?
Ta cambrure de félin ?
Tantôt mère nourricière
Tantôt putain vulgaire
Conduis-toi, conduis-toi, conduis-toi comme une femme
Comme une femme
Comme une femme
Moi, j'ai pas l'étoffe, pas les épaules, pas les épaules
Pour être une femme de mon époque
On vit vraiment une drôle d'époque
🎶🎶🎶
On veut des femmes qui disent ce qu’elles pensent
Mais pas trop souvent, ni trop fort
On veut des femmes qui savent ce qu’elles veulent
Mais c’est mieux quand elles sont d’accord
On veut des femmes qui aiment les hommes
Mais surtout pas trop à la fois
On veut des femmes qui aiment les femmes
Seulement devant la caméra
On veut des femmes indépendantes
Mais qui demandent la permission
On veut des femmes intelligentes
Mais demandent des explications
J’entends tout et son contraire
Mais dites moi
C’est quoi être une femme
Je n’sais pas ce qu’être une femme
Mais c’est quoi être une femme
Mais je sais que je suis une femme
Mais ce n’est pas ce que l’on dit
“Hormonal male” means you produce ‘normal’ levels of male-associated hormones. Except some percentage of females will have higher levels of ‘male’ hormones than some percentage of males.
Ça c'est particulièrement amusant puisque c'était le cas avec une de mes ex. Elle a un SOPK (Syndrome des Ovaires Polykystiques) et un des effets de ce trucs (outre des douleurs assez terribles) c'est une sécrétion élevée de testostérone. Donc son taux de testo était dans la moyenne haute pour une femme cis. Et moi au contraire (à l'époque où j'étais avec elle en tout cas) j'avais un taux de testo dans la moyenne basse pour « un homme cis »
J'ai plus jamais eu à ouvrir un pot de confiture ou de compote tout le temps qu'on est restées ensemble, c'était elle « l'homme de la maison » après tout.
Autre fun fact : Du fait de la transition hormonale, chères femmes BiOLoGIqUEs vous avez de manière quasi certaine deux à trois fois plus de testo dans le sang que moi.
If biology and anatomy are the root of female oppression, and biology and anatomy cannot be changed (as many radical feminists argue) then we are left with a fairly nihilistic view of the hope for women’s liberation. If on the other hand, women’s oppression results not from women’s biology, but from a dialectical contradiction and resultant class struggle between men and women, then there is an obvious path forward: class war against men as a class.
Comme une classe sociale, qu'il faut abolir. Les gens qui font La Lutte Des Classes (au sens classique, donc contre le capitalisme) veulent-iels sauvagement et littéralement tuer / brûler les patrons ? Non, iels veulent mettre fin aux conditions matérielles qui rendent possible l'existence des patrons en tant que classe sociale. Les féministes (celles qui sont pour l'abolition du genre en tout cas, pas celles qui sont pour « l'égalité femmes/hommes ») aspirent à la même chose avec la classe des hommes.
C'est amusant d'ailleurs parce que les patrons se naturalisent aussi. Selon eux-mêmes ils sont naturellement déterminés, ils ont « du flair », « une intuition », ils sont bosseurs, énergiques, supérieurement intelligents, des capacités individuelles naturellement taillées pour avoir du succès en affaire et s'enrichir.
Mais revenons à la biologie :
Simone De Beauvoir famously paints a vivid picture of the way that masculine myths use menstruation as a justification for isolating and oppressing women. Furthermore, feminist theorists have looked at the ways pregnancy is used as a means of controlling women by forcing reproductive labor on them, tying them to a nuclear family unit through familial obligation, and being a site of medical domination and intervention at the hands of male doctors. All of these experiences are real, a result of patriarchal oppression, and should not be denied.
The question we are left with, however, is simple: If a woman does not experience these forms of domination, is she a woman? Some women with polycistic ovary syndrome rarely menstruate or do not at all. Women with Mayer-Rokitansky syndrome also do not menstruate. Are these women still women? Do they still share the experience of female oppression even though they do not experience it around menstruation? To me, the answer seems obvious. Of course they are still women, they still are likely subjected to a host of other forms of patriarchal domination at the hands of men.
What about the countless women who are incapable of becoming pregnant? Does this disqualify them from counting as women? Are they now cast into the same group as trans women, consisting of people who face some misogynistic oppression but are not women? Of course not. Because again, we can recognize that they still experience life as women.
So it would seem that the idea that there are a universal set of experiences which women share which derive from their biology does not totally hold up, and that the cost of insisting on this theory is the exclusion of a significant number of cis women from the category of woman altogether.
C'est vraiment dommage que Delphy en vieillissant ait choisi de rejoindre les rangs des essentialistes en dépit de l'énorme contradiction que ça crée avec sa propre pensée. Elle se fait avoir par les discours transphobes qui viennent de La Psychanalyse et qui prétendent que les femmes trans « fétichisent » le féminin en adoptant des codes stéréotypés et elle prétend que ce faisant, elles renforcent ces stéréotypes (le fameux « être une femme c'est pas mettre du maquillage et des talons »)
Ça montre son ignorance complète de la pression qui pèse sur nous, pression imposée par le patriarcat qui ne tolère pas les écarts à la norme, et qui nous impose, pour être considérées comme des femmes, de nous conformer aux normes de féminité en vigueur dans la société dans laquelle on vit. (Et à celleux qui demandent ce qui fait de nous des femmes, je vous retourne la question. Vous n'exhibez pas vos organes génitaux en permanence, vous signalez aux autres individus votre appartenance à un genre par le biais de normes correspondant au genre qui vous a été arbitrairement assigné à la naissance et que vous n'avez jamais remis en question, pourquoi ?)
Bref, dans cette vidéo elle explique pourquoi c'est le patriarcat qui crée le genre pour diviser l'humanité en deux classes sociale, puis qui crée le sexe pour naturaliser le genre. Sans lui, on aurait des personnes gestantes et des personnes non gestantes comme il y a des personnes grandes et des personnes petites, des personnes grosses et des personnes minces ou tout un tas d'autres caractéristiques qui différencient des individus (elle appelle ça « des faits physiques »), sans hiérarchiser ce fait physique particulier pour autant avec une distribution différenciée des activités, des richesses, du prestige (rien n'empêcherai de se retrouver dans une société où de tels rôles sont établis selon la taille cela dit.)
Elle part notamment du fait que l'existence même du concept de catégorie est quelque chose qui est créé par la pensée, le langage, donc la société.
Je ne veux pas être cantonnée par une simple spécificité anatomique à une vie de compagne, à une vie domestique et maternelle. Parce que ce n’est pas le fait de posséder un clitoris qui fait de moi cet être doux, fragile, réservé, enthousiaste à l’idée de passer une journée à ranger la baraque ou à garder des enfants, ou à m’occuper des bobos des autres ou à les écouter d’une oreille attentive et réconfortante, ou tout à la fois. Non, c’est la manière dont on m’a enseigné que je devais me conduire parce que je possède un clitoris qui fait de moi cette caricature de femme.
Ceci étant dit, je commence seulement à concevoir combien ce personnage de femme m’enferme et me nie. Ce personnage féminin que l’on a activement nourri en moi de toutes parts, à l’école, dans la rue, dans la famille, dans le métro, dans des soirées, dans mes histoires amoureuses, au cinéma, dans la littérature… Et je ne fais que pressentir combien ce personnage a été activement fabriqué, aussi, par la manière dont je suis considérée par la médecine et traitée par ses praticiens.
La version en epub ou en pdf pour les gens qui ont pas de quoi passer le paywall.
Le sens commun voit « les mâles » et « les femelles » comme des réalités. Au-delà de la critique de cette représentation naïve, peut-on considérer ces notions comme des catégories de connaissance heuristiques en biologie ? Chez les espèces hermaphrodites, on désigne par « mâle » et « femelle » les organes de la reproduction. On ne parle de « mâles » et de « femelles » – sous-entendu d’individus mâles et femelles – que dans le cas des espèces dioïques/gonochoriques (à « sexes séparés ») où les corps développent en principe un demi-système reproducteur. Cette notice pose la question de savoir si le gonochorisme rend scientifiquement nécessaire la catégorisation mâle/femelle. Elle s’attache en premier lieu à montrer que les catégories mâle/femelle sont des catégories de connaissance très limitées, car les seuls éléments dotés de pertinence classificatoire sont les cellules reproductrices produites par les individus. En second lieu, elle s’interroge sur la pertinence scientifique de classifier les individus par leurs spermatozoïdes et leurs ovules pour rendre compte de la spécificité biologique du gonochorisme. Cette spécificité réside avant tout dans les comportements de sexualité que la séparation des sexes entraîne. Or, les parties sexuelles spécialisées dans la gratification neurosensorielle – si elles peuvent différer par leur forme – ne permettent pas de différencier les individus gonochoriques sur la base d’une fonction biologique.
🎶🎶🎶
I don't shave
I don't wear makeup
No skirts
I don't dress up
What does that make me?
Does that make me a part-time woman?
How many high notes do you have to reach?
How many hours do you have to bleed?
Or will I always be a part-time woman?
I don't shave
I don't wear lipstick
I am not polished
I don't fix it
What does that make me?
Does that make me a part-time woman?
How much weight do you have to lose?
How many hours do you have to prove?
Or am I just doomed as a part-time woman?
Part-time woman don't you know
No one can tell you
What you already know
If you only could let go
I don't shave
I don't wear makeup
Promis je ne suis pas Natalie Wynn. Mais elle vient de sortir une vidéo sur les craintes de J.K. Rowling à propos du "problème trans"
Et ça parle de toilettes publiques ! Et de ce que ça veut dire être une femme ! (Spoiler alert : c'est pas mettre des jupes ou des talons ou du maquillage, et c'est pas non plus lA bIOloGiE)
T'as essayé Grindr ? Ça marche grave mieux.
Mais pour te répondre à propos de pourquoi les meufs ont plus de difficulté à assumer de chercher des ONS ou autres plans culs sur les applis :
Le fait est que statistiquement, 96% des personnes autrices de viols sont des hommes, et 91% des personnes victimes de viol sont des femmes (coucou ✋). Ok, c'est des statistiques de 2008 mais il y a peu de chances pour que ça ait vraiment bougé de manière significative (c'est pas le genre de truc qui bouge « tout seul » et il y a pas eu de modification sensible des rapports femme-homme depuis à ma connaissance)
Il y a visiblement quelque chose dans la société qui fait qu'une bien plus grande part d'hommes se sent légitime à agresser sexuellement quelqu'un d'autre par rapport au reste de la population (puisque si le fait d'être auteur⋅ice de viol était une « activité » non-genrée on aurait les mêmes parts que la distribution de la population)
Ça fait que dans les relations hétéro ça crée un différentiel entre hommes et femmes qui est tel que c'est vachement plus risqué pour les meufs de se livrer à ce genre de relations.
Criez « pas tous les hommes si vous voulez », tant qu'il y aura un tel écart genré chez les personnes qui commettent des viols ça disparaîtra pas. À partir de là vous pouvez vous demander « Comment faire pour que les femmes violent plus ? » ou « Comment faire pour que les hommes violent moins ? » 🤷♀
Ah, et aussi Tinder attribue un score d'attractivité aux gens en fonction des personnes qui swipent leur profil pour ne présenter que des profils aux scores similaires (En gros si tout le monde te swipe à gauche, tu ne vois que des profils que tout le monde swipe à gauche). Le tout selon un algo tout à fait éthique et parfaitement documenté bien sûr (lol)
Débattez pas de l'usage du mot « privilège » dans le contexte d'un écrit publié en 2007, il y a assez de critiques de cette notion qui ont émergés depuis pour que ça soit déjà old de commencer une intervention par « oui mais la notion de privilège bla bla bla » OLD
Non, ce texte est là pour éclairer sur la notion de « genrement » (Je parie que vous l'avez pas entendue tous les quatres matins celle là, enjoy) qui explique pourquoi vous êtes cis et comment vous reconnaissez le genre de quelqu'un (ce n'est pas une question d'organes génitaux, contrairement à ce que tout un tas de personnes prétend, tout obsédé⋅es par la volonté de savoir ce qu'il y a dans la culotte des autres qu'iels sont)
J’appelle genrement ce processus qui consiste à faire la distinction entre femmes et hommes, pour mettre en évidence le fait que assignons activement et compulsivement des genres aux genTEs, en nous basant en général juste sur quelques signaux visuels et auditifs. Reconnaître la nature omniprésente de ce phénomène remet en question la plupart des définitions du "genre" en lui même. On peut dire ce que l’on veut sur ce qui définit une femme ou un homme − que ce soient les gênes, les chromosomes, la structure cérébrale, les organes génitaux, la socialisation, ou le sexe légal qui figure sur un certificat de naissance ou un permis de conduire − mais la vérité est que ces facteurs ne jouent typiquement pas le moindre rôle dans comment nous assignons des genres aux genTEs dans les situations quotidiennes. Typiquement, nous nous rattachons en priorité à des caractéristiques sexuels secondaires (silhouette et taille, teint de la peau, pilosité du visage et du corps, voix, seins, etc.), et dans une moindre mesure, à l’expression de genre et aux rôles de genre (l’accoutrement de la personne, ses manières, etc.).
[…]
En tant que transsexuelle, je me suis retrouvée dans de nombreuses situations (particulièrement durant ma transition) où deux voire plusieurs personnes arrivaient simultanément à des conclusions différentes quant à mon genre perçu − c’est à dire qu’une personne supposait que j’étais une femme, alors qu’une autre supposait que j’étais un homme. De tels exemples démontrent la nature spéculative du genrement. […] La plupart des cissexuelLEs restent inconscientEs quant à la nature subjective du genrement, essentiellement car illes ne vivent elleux-même pas l’expérience d’être régulièrement malgenréEs − i.e., assignéEs par erreur à un genre qui ne leur correspond pas. Malheureusement, ce manque d’expérience amène habituellement les cissexuelLEs à croire par erreur que le processus de genrement est une affaire de pure observation, plutôt que de se rendre compte qu’il s’agit en réalité d’un acte de spéculation.
Comment on fait quand on est une meuf trans, que les gens passent leur temps à croire qu'on est un mec, que ça nous file envie de crever et qu'on a besoin qu'ils arrêtent ?
Ben on apprend, exactement comme la plupart des meufs qui sont assignées meuf le font généralement à l'adolescence, à exprimer visuellement qu'on est une meuf dans la société contemporaine.
Fun fact : Vous savez à combien de meufs cis j'ai appris à se maquiller parce qu'elles s'y intéressaient mais n'ayant jamais appris à leur adolescence en même temps que leurs copines (pour tout un tas de raisons aussi diverses et variées qu'il y a de meufs) elles se sentaient connes de débarquer chez Nyx sans rien y comprendre ? (Pourtant au delà de l'eye-liner et de l'encre à lèvres j'suis complètement larguée aussi 🙃)
(Et on emmerde les gens qui ont l'arrogance de s'imaginer qu'iels pourraient automatiquement deviner qu'une meuf est trans au premier coup d'œil. Vous savez même pas faire la différence entre une butch et un homme 😂)
D'ailleurs j'en parlais avec @Chlouchloutte qui me répète toujours "mais qu'est-ce que ça veut dire 'se sentir femme' ou 'être une femme' ? C'est porter une jupe ou des chaussures ?" (Promis Je ferai un post à ce sujet car c'est très pertinent sa réflexion)
Oh boy… I can't wait.
(Tiens je vais mettre ce que j'en pense dans un pad horodaté et je posterai le lien quand on aura eu La Révélation du Grand Mystère)
Bad news for those looking for proof that transgender women athletes are “destroying” women’s athletics because of what they claim is their “inherent advantage” over cisgender — non-trans — competitors.
They will surely be disappointed in the results from the NCAA Division II Indoor Track & Field Championships in Pittsburgh, Kan. Saturday. If anything, they will see that one young trans woman, CeCé Telfer, who’s been targeted by right-wing websites for “switching to female” didn’t even crack the top five in any of her events.
Elle a finalement gagné un 400m en améliorant son record personnel mais elle est toujours deux secondes derrière le record absolu de sa division :
Franklin Pierce senior CeCé Telfer won the 400-meter hurdles on Saturday night and went on to post victory by more than a second, in a personal collegiate-best time of 57.53 seconds, according to the university website. Her finish was two seconds shy of the NCAA Division II record.
Voilà pour les gens qui veulent faire croire que certaines personnes sont « naturellement » ou « BiOLoGiQUeMEnT » plus faible que d'autres et que c'est à cause de ça qu'il faudrait les protéger, ces petites choses fragiles. Non, un corps humain c'est un corps humain et ce dont il est capable peut-être largement modifié par la nutrition et l’entraînement physique ou intellectuel. On est rendues plus faibles par un travail systémique de sape qui emploie des pressions économiques, sociales et psychologiques.
@Lou je comprends que cette cause te touche profondément mais je ne m'attendais pas à une remarque aussi vive.
Tu me reproches des sophismes mais tu t'en sort pas trop mal non plus en partant d'emblée sur le fait que peut-être ma remarque est vive parce que ça me toucherai profondément et donc que je suis dans l'émotion plus que dans la rationalité. Bien joué ! C'est pas du tout un coup classique de dire à des meufs qu'elles sont trop dans l'émotion. 👏
Non je me suis juste dit que tant qu'on en était à énoncer des idées à la con autant y aller à fond.
Elle apporte quoi ta solution des toilettes pour « tous ceux qui ne rentrent pas dans les grandes cases » à part une stigmatisation supplémentaire en fait ? Éloise est une femme, elle ira dans les toilettes pour femmes et elle se fera encore emmerder parce qu'elle sera jugée « non-conforme », jugée par qui ? Qui s'arroge le droit de déterminer qui peut aller dans quelles toilettes ? Et ça en se basant uniquement sur l'apparence, contrairement à leurs déclarations.
Toi même tu n'as aucun problème à écrire « ce serait donc l'apparence qui devrait primer sur le sexe ? Sur ce point je ne suis pas d'accord »
Pourtant c'est un portrait d'Éloise que tu as posté pour arguer qu'elle ferait peut-être mieux d'aller dans les toilettes des déviants (pardon, « ceux qui ne rentrent pas dans les grandes cases »), une ligne plus loin (une seule ligne !, c'est littéralement la phrase suivante) tu écris même « moi-même je me serai faite avoir tant l'apparence d'Eloise est masculine, je lui aurai signifié qu'elle s'était trompée de toilettes » sans être aucunement gênée par la contradiction.
Donc ne me donne pas de leçon sur les sophismes. Si écrire « bon nombre de pervers n'auraient qu'à se travestir pour s'introduire dans les toilettes des femmes » c'est pas un appel à l'émotion de compet' je veux bien arrêter de laver la couverture sur laquelle mon chat a pissé cette nuit et m'enrouler dedans pendant un mois. 🤷♀ (comme si des mecs avaient besoin de se donner la peine de se travestir pour violer des meufs ou comme si il fallait utiliser un pénis pour violer quelqu'un t'sé 🙃)
1995, people. Ça fait longtemps que ces idées de contrôler les gens qui vont aux toilettes (AUX TOILETTES), pour en interdire l'accès à certaines femmes, sont ridicules.
Un coup on nous dit que c'est pour préserver l'intimité des gens, le coup suivant on vous demande de montrer vos parties génitales à l'entrée parce que « on ne peut pas se baser sur l'apparence de quelqu'un » 🤡
Reste la solution de toilettes triples. C'est-à-dire ayant un coin femmes, un coin mixte et un coin hommes.
Ceux gênés par l'autre sexe pourraient toujours choisir leurs toilettes non-mixtes et tous ceux qui ne rentrent pas dans les grandes cases des critères sociaux-culturels classiques pourraient utiliser sans peine ce qui devrait toujours être utilisé sans peine.
Ce n'est pas une solution miracle mais ce serait déjà un petit début je pense.
Ah oui, les toilettes pour les gens normaux et les toilettes pour les sous-humains, je connais. Ce serait un bon début en effet. On continue avec quoi ?
Je propose d'abord par ça :
Et puis ensuite on pourrait enchaîner avec ça après :
« Ouh louh louh ! Attention Point Godwin », dis celle qui est à ça de proposer de mettre un garde (on pourrait lui filer une « arme non-létale » aussi tant qu'on y est, pour plus de sûreté) devant chaque porte de toilette pour bien être sûre que « les personnes qui ne rentrent pas dans les grandes case bla bla bla » ne s'aventure surtout pas dans les toilettes des braves gens « gênés par l'autre sexe » pour ne pas les déranger.
Puis il ferait comment ce brave garde de l'ordre sexué de la division des toilettes, puisque « l'apparence ne doit pas primer bla bla bla », il ferait comment donc, pour déterminer si quelqu'un « ne rentre pas dans les grandes cases » si ce n'est… en faisant primer l'apparence. 🤡
Ou alors. Alors ! Peut-être ? On peut arrêter de se comporter comme si les toilettes pour femmes ressemblaient à ça :
“I think there’s been tens of times someone has questioned me using the women’s toilet, and ten of those experiences have been particularly frightening – and they’re just the ones I can remember,” she told i.
“I have developed behaviours to minimise the risk of going into a toilet and facing abuse. If I’m going into public, you know, shared toilet rather than a single store. I’ll often try and bring my girlfriend with me or a friend with me, someone who will clarify my gender by standing next to me.”
On one recent occasion Stonborough was challenged by a woman as she stood quietly in line to use a toilet in a park. “She stormed off in a huff when I refused to leave,” she recalled.
Et aussi :
Eloise Stonborough, 32, is a cis woman
« MaIs C'EsT lA biOloGiE » 🤷♀️
C'est pas pour dire que je regrette l'époque ou les agrégateurs shaarlis servaient d'outils de discussions, avec ses nombreux conflits et engueulades, mais au moins à l'époque, un contenu conspi, ou fascisant, ou raciste et réac était nommé comme tel, affiché et contredit. Maintenant, non seulement ils passent tranquilles, mais en plus ils se multiplient peinard et occupe finalement la majorité du terrain :/
Oui c'est curieux on est quoi, trois / quatre à avoir arrêté de faire contrepoint (krkrkrkrkr) et ça a été la dégringolade progressive jusqu'à… la prolifération d'une bande de cakes 🤷
Mon exemple était mal conçu car c'est moi qui y ait introduit un biais basé sur la couleur, mea maxima culpa.
Non ton exemple répondait à l'article qui pose le problème de la race. Cet article est tiré d'une étude qui pose le problème de la race. Cette étude est accessible en lien dans l'article : https://link.springer.com/article/10.1007/s11606-020-06280-5 (on la trouve assez facilement en OpenAccess)
Conclusion :
Our study reveals a meaningful impact of race-adjusted eGFR on the care provided to the African-American CKD patient population.
Il est question de race dans cette étude, pas d'économie donc si tu veux parler d'économie libre à toi mais les débats à base de « il y a fort à parier » (tu admets toi même ne pas connaître grand chose à la topologie des USA en terme de répartition des richesses en fonction de la couleur de peau) et de « je subodore que » ne m'intéressent pas beaucoup donc ce sera sans moi. 🤷🏻♀
cet algo soit disant raciste a très peu de chance d'être raciste.
Je sais pas si je vais vous l'apprendre alors mais :
Je subodore que comme toujours, l'horreur a été codée avec les pieds, que les tests ont été joués à la main sur des use-cases on ne peut plus standards du type "patient blanc, 50 ans, foie malade" et que les use-cases aux limites du type "patient noir, xxx" n'ont jamais été testés car a priori jugés trop chers et redondant, ou au motif que la population noire états-unienne n'est pas suffisamment importante aux USA pour justifier un investissement particulier
Basiquement Antichesse dit « Ce n'est pas raciste, c'est juste que la chaîne de décision qui a mené au développement de cet algorithme considère les blancs comme la population par défaut et n'en a rien à foutre des noirs. »
Ce qui est la définition même du racisme systémique en fait. 🤷🏻♀
En début d'année j'ai lancé une newsletter que j'ai pour l'instant réussi à rendre hebdomadaire pendant le confinement.
J'y publie des textes plus littéraires que ce que je pouvais faire sur mes précédents blogs.
PS: Il y a un flux rss quelque part aussi, vous trouverez bien l'adresse si vous préférez ça aux mails.
PPS: J'ai plus de réseaux sociaux pour y faire ma promo alors si ça vous plaît il n'y a que le bouche à oreille qui augmentera mon audience.
On m'a demandé comment j'avais réalisé que j'aimais comme une lesbienne. Alors j'ai essayé de répondre.
Je sais faire la différence entre l'amour lesbien et l'amour hétéro. À mes yeux, ils n'ont tellement rien à voir que ça tombe sous le sens sans avoir besoin de l'expliquer. Le désir d'une lesbienne pour une autre femme n'a rien de commun avec le désir d'un homme pour une femme. Ni même avec celui d'une femme pour un homme.
On aurait pu croire que ces vingt minutes de vélo d'appartement et dix minutes de yoga pour m'étirer auraient calmées ma soif, mais non. Je transpire, je sens ma sueur et cette odeur me rappelle la sienne. L'odeur de ses bras quand je suis au dessus de lui, que mon corps pèse sur le sien et l'enfonce dans le matelas. Iel résiste toujours par jeu au début mais iel ne fait jamais le poids, ou peut-être me laisse-t-il le croire ?
Il fait chaud en confinement vous trouvez pas ?
Once an inmate is eligible for parole (meaning they get released into the community to finish their sentence), they have to abide by a strict set of conditions. For me, one of those conditions is that I have to report every detail of my sexual relationship to my parole officer. Because I was with my boyfriend at the time of my offense, sex has everything to do with my bringing drugs over the border in the eyes of the law. My sex life is now under their jurisidition.
Everytime I meet with my parole officer I feel uncomfortable. She always asks if I’m sleeping with anyone, and if so, needs their names and numbers. She calls my friends to ask them if we are sleeping together, trying to catch me in a lie.
Thank goodness the biggest-selling fantasy author of all time hasn’t thrown her lot in with a pack of weirdly genital-obsessed identity police! That would, after all, be an extremely weird choice, given how many great fantasy novels by trans and nonbinary writers you could read instead of giving money to a publicly transphobic billionaire
C’est lucratif d’être un citadin à la campagne : suffit de râler contre les animaux et hop, la justice vous accord 50 000 €.
Certains devrait retourner apprendre à lire :
« Nos voisins sont arrivés en 1988. Tout allait bien », dit-il. Au-delà des nuisances olfactives, c’est le fait de ne pouvoir valoriser, en la lotissant, une friche de 5 000 m2, contiguë à l’exploitation agricole, qui serait plutôt à l’origine de ce différend.
Enfin, peut-être qu'une personne qui vit à la campagne depuis 31 ans peut encore être considéré comme « citadine » 🤔
Et pour celles et ceux qui savent effectivement lire, il y a http://www.slate.fr/story/184608/coq-maurice-bruits-campagne-vision-fantasmee-ruralite
La crédibilité de la parole d’Adèle Haenel est donc le produit de conditions sociales très improbables. L’une des vertus de ce cas exceptionnel est de mettre au jour, en creux, les obstacles structurels qui pèsent sur la prise de parole de la très grande majorité des victimes de violences sexuelles, et sur le traitement (médiatique, politique, juridique…) de ces prises de parole. L’actrice n’a cessé de le répéter : c’est son statut social qui l’a placée en position – et en responsabilité – de parler au nom de celles qui ne peuvent parler ou être entendues.
« Se sentir fort devant le client? Non, je ne pense pas. Au contraire. [...] Je le supplie pour qu'il vienne me voir. Je ne me sens pas fort, au contraire. [La loi] m'a rabaissé complètement, parce que je cours derrière le client pour qu'il accepte. Avant, j'avais le choix en fait. Le client, il venait, normal, je lui propose mon prix. Là maintenant, c'est lui qui impose les prix et c'est lui qui impose les coins. Vraiment, ça m'a rabaissé, complètement. Ça m'a rabaissé, maintenant je cours derrière le client. Comment voulez-vous que je me sente fort? »
here’s the truth: it’s okay not to read. It’s okay not to feel like reading, or to fall into a multi-week reading slump. It’s okay to choose something else. You will still be a reader and a bookworm even if you take a month to finish one book, or give up your weekend to marathoning Parks and Rec for the fourth time instead of reading.
“I want to lay claim to the dark power of my monstrous identity without using it as a weapon against others or being wounded by it myself. I will say this as bluntly as I know how: I am a transsexual, and therefore I am a monster,” Stryker wrote. “Just as the words ‘dyke,’ ‘fag,’ ‘queer,’ ‘slut,’ and ‘whore’ have been reclaimed, respectively, by lesbians and gay men, by anti-assimilationist sexual minorities, by women who pursue erotic pleasure, and by sex industry workers, words like ‘creature,’ ‘monster,’ and ‘unnatural’ need to be reclaimed by the transgendered. By embracing and accepting them, even piling one on top of another, we may dispel their ability to harm us.”
When we read queer history we’re not only learning about those who came before us. When we listen to our elders we’re not only gaining wisdom. When we observe our braver peers we’re not only finding inspiration. We’re also faced with the reality that we exist because of these other people. Our experiences of queerness, as difficult as they may be, are easier, because there were others who lived before us.
Les femmes voilées, en d'autres termes, transgressent la norme sociale. Comme autrefois, le procès en sorcellerie qui leur est intenté repose sur la conviction intime qu'elles ne se contentent pas d'être qui elles sont: différentes. On estime qu'elles sont animées de mauvaises intentions envers le reste de la communauté.
Mais ne peut-on renverser la perspective, en se demandant si le rejet du voile au nom de la laïcité n'est pas un communautarisme déguisé en universalisme?
Les caractéristiques des personnes qui s’identifient comme bisexuelles ne témoignent pas vraiment d’une indifférence au genre des partenaires sexuels ou conjugaux, mais d’un élargissement aux personnes de même sexe d’une sexualité dont les personnes de l’autre sexe sont le centre.
Intéressant ce décalage entre déclarations et pratiques. C'est d'une manière similaire que je vis ma bisexualité : Mes pratiques sont majoritairement lesbiennes et c'est bien le lesbianisme que je porte politiquement et je n'envisage pas la moindre conjugalité (ni sexualité) avec des hommes cis bien que je puisse avoir parfois une forte attirance pour certains d'entre eux.
(Et comment s'inscrivent les personnes non-binaires et les hommes trans là dedans ? J'aurais pas assez d'un shaarlien pour l'expliquer, mais illes n'ont certainement pas un statut social et un vécu d'hommes cis)
We, as queer people, do our best to know as much about our own lived experiences as possible, and sometimes we forget that others are trailing behind, and not necessarily by choice. Societal changes are oftentimes felt much more strongly in metropolises than other areas, so can anyone struggling to keep up with queer liberation actually be blamed for that phenomenon? What happened to giving people the benefit of the doubt?
[…]
We must understand that being unsure isn’t the same as being unsympathetic, and that the true bigots aren't the ones taking the time to ask for our help.
C'est vraiment triste de voir des gens détester la fiction à ce point alors que la littérature de fiction fait parti des meilleurs vecteurs de transmission d'idées.
C'est pas parce que « la bible est une fiction » qu'il ne faut pas la prendre au sérieux et qu'elle ne devrait avoir aucune influence sur nos vie au contraire. En tant qu'œuvre majeure de fiction il faut la prendre au sérieux et réfléchir à ce qu'elle transmet, comment elle le transmet et ce que les gens en retirent.
Sauf qu'en chiant sur la bible « en tant qu'œuvre de fiction » à « ne pas prendre au premier degré » en fait ça revient à chier sur la littérature de fiction.
Qu'est-ce qu'on est sensées pas prendre « au premier degré » aussi ? Ah oui, les jeux vidéos, sur lesquels on ne doit pas poser de regard critique parce que c'est juste un jeu vidéo évidemment ça ne transmet pas de valeurs politiques. Ou les films, c'est juste des films après tout, ça n'a aucune influence. Sauf Fight Club parce que Tyler Durden est vraiment un génie qui a tout compris à la décadence de la société.
In May, Representative Alexandria Ocasio Cortez confronted Gilead, the makers of PrEP, about the pill’s astronomical cost. "The list price is almost $2,000 in the United States. Why is it $8 in Australia?" the senator asked Gilead CEO Daniel O’Day before the House Committee on Oversight and Reform. “People are dying because of it, and there’s no enforceable reason for it.” (Gilead posted revenue of $3 billion off the once-a-day pill in 2018.)
Heteropessimism consists of performative disaffiliations with heterosexuality, usually expressed in the form of regret, embarrassment, or hopelessness about straight experience. Heteropessimism generally has a heavy focus on men as the root of the problem. That these disaffiliations are “performative” does not mean that they are insincere but rather that they are rarely accompanied by the actual abandonment of heterosexuality.
[…]
A certain strain of heteropessimism assigns 100 percent of the blame for heterosexuality’s malfunction to men, and has thus become one of the myriad ways in which young women—especially white women—have learned to disclaim our own cruelty and power. Like most lesbians, I have found myself on the receiving end of approximately 100,000 drunk straight women bemoaning their orientation and insisting that it would be “so much easier” to be gay. Sure, it probably would be! That “men are trash” is not something I am personally invested in disputing. Yet in announcing her wish to be gay, the speaker carelessly glosses over the fact that she has chosen to stay attached to heterosexuality.
To someone unfamiliar with sex work, and the constant existential threats sex workers face, being a sex worker might seem like being part of an aspirational cool-girls' club. "Everything cool gets co-opted, and whores have always been the coolest people in the room," said Jacq the Stripper. Strippers working the pole or posing with stacks of cash on Instagram look cool, because strippers are cool, but co-opting sex work as a personal brand without actually being one isn't. "If you take our rhetoric, our style, and our organizing strategies without showing us actual support—and, yes, I mean money—you are part of the problem."
Bradley was one of her friends. He belonged to a group of boys who I only ever saw together. One of them had a credit card. At some point after we met, they used it to pay to see me naked on the internet. On that day or soon after, Bradley told his friends that he was going to have sex with me. “He wants to fuck you,” one of them said. This was the way things were. If a boy said he wanted to fuck you, you were supposed to feel flattered.
Butch/femme is a subculture with no strict rulebook, though there are commonalities within the expression of each identity. Butch women often embody what we traditionally regard as masculinity, wearing short hair, loose clothing, trousers and shorts -- think Orange Is The New Black’s Lea DeLaria or Lena Waithe. Femme women tend to embrace femininity; dresses and skirts, make-up and perfume -- more along the lines of Portia de Rossi or, if you’re into Glee, Santana Lopez.
Despite misconceptions, being femme is not about trying to ‘pass’ as straight. In fact it's far from it. In donning femininity at least partially for the gaze of other women, femmes are able to reclaim a kind of womanhood that’s too often automatically equated with heterosexuality. Similarly, the rejection of feminine gender norms by butches is intrinsically radical: it empowers lesbians to renounce patriarchal standards of beauty, giving them relative freedom to present in whichever way they feel most comfortable.
A 2,554-word essay that aims to explore how to survive a patriarchal capitalist system that forces publications run by young(ish) women—even seemingly wildly successful ones, with robust communities that mourn these losses loudly and vocally—to shut down in spite of their popularity, completely ignored three publications that might have, each in their own way, answered a piece of the thesis question. This article was not the first to completely ignore lesbian and queer women's media when pondering women's websites; it was one in a large compilation of disappointments, as yet another feminist writer I admire did not acknowledge the work queer women's websites do.
The nature of fandom seems to have morphed in the past decade. In the old days of sci-fi conventions and Bobby Sherman fan clubs, fandom was a subculture reserved for the very young or the very obsessed—or, in the case of the Grateful Dead, the very stoned. As fantasy and comic-book franchises have taken over the entertainment industry, nerd culture has become mainstream. Now that couch potatoes have social media, they have risen up and become active, opinionated participants. As a result, movie studios and TV showrunners have to cater to subsets of diehard devotees, who expect to have a say in how their favorite properties are handled.
We live in a society where female ways of being are still commonly viewed as second-best, where too much feminine energy can be an obstacle to being taken seriously, where women are expected to conform to stereotypically male communication patterns and expectations in order to have a career and real power. Too often it’s a choice between embracing who you really are and getting what you want in life.
An entire section of the rules was devoted to censoring depictions of homosexuality. “Intimate activities (holding hands, touching, kissing) between homosexual lovers” were censored, as were “reports of homosexual groups, including news, characters, music, tv show, pictures”. Similarly blocked was content about “protecting rights of homosexuals (parade, slogan, etc.)” and “promotion of homosexuality”.
The U.S. and UK governments are expected to sign a treaty in October that will force social media platforms based in either of the countries to “disclose encrypted messages from suspected terrorists, paedophiles and other serious criminals” to police in the other, according to the Times of London.
Comment tu peux transmettre le contenu de messages chiffrés que tu n'es pas sensé pouvoir déchiffrer ? 🤔
Oops.
It’s a survival mechanism, especially as someone with depression and anxiety, to try to ignore and normalize the dehumanizing experiences I have to move through in order to live. If I were to allow myself to be bothered by quotidian microaggressions and invalidations and othering, I’d maybe never leave the house.
Some writers map their sentences metrically, marking the stressed and unstressed syllables with scansion marks as if notating a musical score. Some even work out the stresses before they fill in the words. The rest of us just have a foggy sense that a sentence needs an extra beat. But we still know that a sentence is not just what it says but how it says it.
La nomination de Tristan Nitot servira d'abord à redorer le blason de Qwant dans la presse et les médias, mais également à éliminer de la direction de l'entreprise la seule personne susceptible d'essayer de pouvoir tenir tête à Léandri.
« Nitot est tout sauf un administratif ou un opérationnel : c'est un speaker, hors sol et totalement sous la coupe de Léandri. Son rôle : danser devant les journalistes, nu s'il le faut. »
There are plenty of well-documented reasons to distrust Instagram — the platform where one is never not branding, never not making Facebook money, never not giving Facebook one’s data — but most unnerving are the ways in which it has led me to distrust myself. After countless adventures through the black hole, my propensity to share, perform, and entertain has melded with a desire far more cynical: to be liked, quantifiably, for an idealized version of myself, at a rate not possible even ten years ago.
Dating. Am I good at it? What qualifies as good at it? For me, dating was always about the effort. I put effort into my dates under the (gargantuanly misguided) notion that effort nets result. I do my hair and makeup, pull a lewk, and put on my optimism and positivity panties before walking out the door. I ask thoughtful questions and come prepared with morsels of information gleaned from their profiles so as to ensure my dates never feels void of conversation topic or connection. I put my best effort forward, because I believe — sorry, believed — dating is an activity worth the effort.
21 ans que je vois des sales merdeux instrumentaliser le suicide de gars comme mon père pour éviter de parler des violences faites aux femmes par les hommes. Je dis de gars comme mon père parce qu’il cochait comme la majorité des hommes qui se suicident toutes les cases ; moyen utilisé, raisons, incapacité de parler etc. Ces gens s’en contrefoutent en général puisque le moindre mec qui oserait exprimer son mal être sur les réseaux sociaux est moqué, vilipendé, voire poussé au suicide. Qu’on ne vienne donc pas me prétendre que le suicide des mecs les intéressent c’est un mensonge, une sale petite instrumentalisation. Les mecs sont tellement mal à l'aise avec la fragilité masculine que c'est le seul argument qu'ils sont en bouche d'ailleurs lorsqu'il s'agit de contrer la propagande masculiniste et fasciste de certains. "Halala qu'est ce qu'il est fragile" braillent-ils face à un masculiniste comme si le problème était là.
les interdictions de la GPA n’arrêtent pas le commerce des bébés mais l’alimentent en réalité de manière à rendre les travailleuses gestationnelles beaucoup plus vulnérables qu’auparavant. Comme pour le travail du sexe, la question d’être pour ou contre la GPA n’est donc pas pertinente. Il s’agit plutôt de savoir pourquoi il est considéré comme normal d’être davantage opposé à la GPA qu’à d’autres formes de travails risqués et quels sont les effets de cette posture de charité sur les personnes qui exercent actuellement ce travail ?
The uncompromising outrage of activists and survivors has no doubt drawn important attention to sexual misconduct and egregious criminal behavior. Outrage brings awareness to long-buried issues in desperate need of justice. Outrage has resulted in the #MeToo movement, the formation of Time’s Up and the galvanization on display at the annual Women’s March. Outrage is a righteous and necessary vanguard in a free society.
Outrage is different from sex panic, however. The former exposes; the latter silences. Panic rejects nuance, debate and disagreement in favor of party lines and swift action. Panic has resulted in the rise of cancel culture and the dismissal of due process. By the time we can consider whether we’re in a full-blown cultural panic, rational thinking has already been cast aside. It becomes risky to ask for facts and data. In a sex panic, it becomes imprudent to question the extent to which sex-based discrimination exists. It becomes dangerous to suggest that all sexual violations, and all experiences of sexual violence, are not equivalent. As a consequence, we learn to shut up and sit down lest we face public condemnation and risk being attacked on the internet.
And in 2013, when the oldest Millennials were in their early 30s, Tinder became available to smartphone users everywhere. Suddenly dates too (or sex, or phone sex) could be set up without so much as a single spoken word between two people who had never met. In the years since, app dating has reached such a level of ubiquity that a couples therapist in New York told me last year that he no longer even bothers asking couples below a certain age threshold how they met. (It’s almost always the apps, he said.)
She was hurt by this, and seemed unable to understand why I was unwilling to continue a quasi-romantic relationship with someone for whom my feelings, my intimacy, my body, was the equivalent of a day at a theme park, a fun and whimsical distraction from the everyday. I didn’t feel scorned or heartbroken; I felt used and objectified. Beth saw no harm in using me to make herself feel good because, in her mind, my feelings and sexuality were somehow less legitimate than her own—which is, of course, the very essence of heteronormativity and homophobia.
Dans son livre Histoire de la violence, Edouard Louis, alors qu’il évoque la mort d’une petite fille dont la mère est en partie tenue pour responsable, évoque la circulation de la haine et de la violence. Il écrit que «la haine pour la mère, la haine s’était déplacée sur d’autres personnes, à croire que c’est un sentiment qui ne peut par nature jamais disparaître mais seulement passer d’un corps à l’autre, se transférer d’un groupe à l’autre, d’une communauté à l’autre, (...) la haine n’a pas besoin d’individus particuliers pour exister mais uniquement de foyers pour se réincarner».
Even Darling, who believes that the way we treat robots mirrors our ideas about empathy and kindness, agrees the ethics aren’t always clear. “Even though it’s clearly wrong to punch a person, you get into ethical questions very quickly where it’s not always so clear what the answer is,” she says. “Is it OK to punch a person who’s trying to punch you? Is it OK to punch a Nazi?”
Feminist pedagogy alone is inadequate to the barriers facing women, people of color, and queer people in institutions of higher education. Instead, we should look toward changing the institutions that structure our teaching. Just as we teach students to contextualize the texts and people we study, we must understand our classrooms as products of the broader university environment.