Voila dix choses que les personnes cisgenres peuvent faire à l'occasion de la journée internationale de visibilité des trans*
C'est marrant quand j'étais encore au PartiPirate® (chacun son passé honteux hein…) j'avais procédé comme ça pour la mise à jour du règlement intérieur de la section.
J'ai mis le règlement « actuel » sous git, j'ai fait un commit par amendement et on votait les pull-request.
C'est assez dommage comme conviction puisque c'est un parfait exemple d'âgisme ordinaire. ;-) ( https://en.wikipedia.org/wiki/Ageism )
Personnellement j'ai spontanément eu tendance à rapprocher ça de la maturité plutôt que de l'âge puisque je dissocie les deux (on peut être jeune et mature ou vieux et immature selon moi) mais ça reste également âgiste dans le sens où la dichotomie mature/immature est souvent corrélée à vieux/jeune dans notre société.
Des personnes que j'ai interrogé à ce propos m'ont donc plutôt conseillé de parler d'humilité et je pense qu'on tient le bon bout. L'humilité n'est pas rattachée à l'âge et reflète bien la vexation des personnes qui en manquent quand on les confronte à leurs privilèges.
À l'opposé quand on a un minimum d'humilité, on sait reconnaître qu'on est pas forcément le mieux placé⋅e pour parler d'un sujet et on accepte de se taire pour écouter parler les concerné⋅es.
Un excellent tuto sur l'apprentissage de la ligne de commande sous unixes libres et autres systèmes privateurs.
(En anglais)
« Et puis un soir, il m’est arrivé un truc moche. Vraiment moche.
Que j’hésite presque à vous dire, mais qu’il va bien falloir que je raconte pour continuer à dire ce que je vais essayer de dire.
Je me lance… :
Un dimanche soir, à 21h52, j’ai découvert que j’étais raciste. […]
J’ai eu l’impression d’être Ellen Ripley.
J’ai eu le sentiment physique, palpable, que quelqu’un avait mis un truc dans mon ventre sans mon consentement et sans même que je m’en rende compte. Un fœtus gluant et sordide qui n’était pas moi, qui ne m’appartenait pas, et que pourtant je laissais grandir en moi, en le nourrissant sans même y penser. […]
Du coup, j’en suis à penser que c’est peut-être au fond tout l’inverse de ce que je pensais.
Que peut-être, quand on dit que le vrai truc important c’est l’égalité des salaires, et qu’il faut commencer par ça, peut-être que justement il faut commencer par l’autre bout des choses. Peut-être que le jour où on arrêtera d’apprendre à nos gosses qu’il y a des couleurs, des jeux, des métiers pour filles et des pour garçons, peut-être que quand on commencera à accepter les féminins de mots traditionnellement masculins, peut-être que quand on arrêtera de rire grassement à la blague d’un pote qui commente pas méchamment pour rire les cuisses d’une fille qui passe dans la rue, peut-être que quand on aura mené ces combats ô combien dérisoires, d’eux-mêmes, sans révolution, les gens se mettront à payer les femmes du même salaire que les hommes. »
La vidéo dont elle parle est probablement celle-là : https://www.youtube.com/watch?v=8ABRlWybBqM
Les meufs subissent le patriarcat de plein fouet. Je rappelle juste au passage, pour ceux qui ne suivent pas, que le patriarcat c'est ce système de domination qui exploite les femmes au bénéfice des hommes en perpétuant des inégalités un peu partout.
Elles luttent pour que cette domination prenne fin et que leurs droits soient égaux à ceux des hommes qui tirent avantage de cette domination.
À ce titre il me semble qu'elles sont les mieux placées pour définir elles même comment lutter sans avoir à subir les interventions pleines de bonnes intentions des hommes qui bénéficient des privilèges apportés par le patriarcat et qui voudraient expliquer la meilleure manière de procéder à ces faibles femmes.
En chouinant comme tu le fais parce que les exploiteurs sont pas invités à donner leur avis, tu réagis un peu comme un patron qui sangloterait sur l'absence de représentation patronale à un congrès de la CNT.
« Internet est la continuation du monde physique. Tous les problèmes de notre monde et de nos organisations sociales se retrouvent en ligne. Mais Internet permet des dynamiques sociales impossibles dans le monde physique. Par ailleurs, on a tendance à penser que ce qui se passe sur Internet n’est pas réel, que c’est anodin. C’est ça qui fait que les abus en ligne sont inévitables : ceux qui adoptent des comportements toxiques et agressifs baignent dans une culture d’irresponsabilité. »
« Ça m'a pas trop plu, alors je lui en ai voulu. »
« Il faut juste considérer cette BD pour ce qu'elle est, le point de vue personnel de son auteur. »
Vite vite, il faut faire oublier le contexte. Peut importe que le mec soutienne Soral et Dieudonné (pour leurs positions politiques hein, pas le fait que ce soient des humoristes), qu'il soit invité en dédicade chez E&R, que dans toutes ses BDs il y a de la merde raciste, sexiste, grossophobe, transphobe, homophobe, putophobe et fasciste. Tout va bien c'est juste son point de vue et on a pas à le critiquer.
Et puis en plus il dit « clairement qu'il fait des BDs nauséabondes » donc tout va bien.
Les gens auraient juste à se balader dans la rue avec des t-shirt « Violeur », « Assassin », « Esclavagiste », « Proxénète », « Voleur » et ça devrait poser de problème à personne qu'ils fassent ce qu'ils font. C'est beau la vie chez les privilégiés dépolitisés quand même…
Quand un « défenseur des animaux » (carniste, végétarien ou végane) se met à parler de l'abattage rituel halal, c'est pas pour défendre les animaux, c'est pour étaler son racisme.
« Comme si dans les abattoirs bien français, on équarrissait poliment des bêtes, en leur chantant La Marseillaise. »
En l'espace de 15 min.
Aujourd'hui c'est la journée sans viande. Profitez en pour essayer de manger végétarien !
À l'occasion, il y a sans doute une action de sensibilisation avec dégustation végane pas loin de chez vous :-)
« La laïcité n’a jamais eu pour rôle de faire entrer tout le monde dans le même moule et de freiner les manifestations religieuses des citoyens. Quand vous voulez interdire à des adultes de porter un voile, à des citoyens de prier dans la rue, à des enfants d’avoir accès au menu alternatif qu’ils ont toujours eu, ne cachez pas vos desseins derrière votre mauvaise interprétation du principe de laïcité : Ce n’en est pas. »
Parce que s'en tenir à « I have a dream » c'est bien mignon, il faut aussi regarder le radicalisme qu'on essaye de nous faire oublier :
« Nous sommes également venus en ce lieu sacrifié pour rappeler à l’Amérique les exigeantes urgences de l’heure présente. Ce n’est pas le moment de s’offrir le luxe de laisser tiédir notre ardeur ou de prendre les tranquillisants des demi-mesures. C’est l’heure de tenir les promesses de la démocratie. »
Oh ça c'est très cool !
Ça fait des années que Blizzard fait ça et ça marche du tonnerre !
Les pièces jaunes, David Douillet et Bernadette Chirac. C'est un vieux truc qui tourne depuis 2008 et le fait que ce soit surtout relayé par des fafs n'améliore pas la crédibilité du truc.
via Riff.
Débuguer une appli Android (en Java donc) qui a été codée par quelqu'un ne connaissant pas le Java, sans connaître le Java soit même.
Inutile de vous dire que je passe une très bonne journée.
Quelques raison écologiques (la production de viande dégage plus de CO2 que l'agriculture), économiques (les grosses industries capitalistes qui étouffent les petit⋅es producteurices), sociales (les grosses industries capitalistes qui exploitent leurs employé⋅es pour réduire les coûts) et idéologiques (tuer des êtres vivants sensibles, c'est éthiquement plutôt moyen) pour lâcher la consommation de viande.
« Alors même que la majorité des personnes qui ont une vulve prennent du plaisir en stimulant leur clitoris (et très rarement en se tripotant le vagin), la PIV est pour nombre d’entre elles vue comme un passage obligé, inhérente à l’acte sexuel même. Pour preuve, les autres pratiques sexuelles sont facilement désignées comme des « préliminaires », la PIV étant l’aboutissement ultime de toute relation sexuelle « normale ».
De même, chez certaines personnes il existe encore l’idée, très ancrée, qu’un couple de femmes cis ne peut pas faire l’amour « pour de vrai ». Point de sexualité en dehors du phallus donc ? La norme du coït n’est pas seulement lesbophobe, mais peut vite tomber dans l’homophobie et la transphobie. »