Le féminisme libéral a échoué à décrire suffisamment l’interaction entre le Genre et le genre. Beaucoup de commentateurs trans-libéraux supposent simplement que le genre est inné et anhistorique, une position que nous, en temps que féministes matérialistes et radicales, ne pouvons accepter, étant donné qu’elle implique que, d’une manière ou autre, l’ordre genré existant est lui aussi inné, anhistorique, et inévitable. Il faut que notre réponse à la question «Qu’est-ce-que ça veut dire d’être une femme» soit plus nuancée que «une femme est une personne qui se ressent femme, probablement à cause de sa physiologie/neurologie/ de son ADN féminine.»
Pour moi, être transgenre n’est pas un tremplin ou une salle d’attente entre être un « homme » et devenir une « femme ». Être trans, ce n’est pas un moment transitoire où les gens stagnent au milieu de leur voyage entre un pôle binaire et un autre. Être trans est une destination en soi. J’ai envie de passer du temps dans cette communauté magnifique, en constante expansion, et d’en saisir tous les aspects. Je veux explorer ce que signifie être radicalement transgenre sans rechercher l’approbation de qui ou quoi que ce soit. Rechercher la sécurité, oui, mais selon nos propres termes ; sans jugement, dans l’acceptation, sans avoir besoin de chirurgie pour entrer dans un moule dont on sait qu’il fait du mal à tout le monde, trans comme cis.
As a person with depression, I find the burden of compulsory happiness too much to bear. I know when I hoist that weight to my shoulders, I am carrying the weight of cis expectations instead of caring for myself and my delicate heart. If I am going to survive, I need to center my own needs and the needs of the most vulnerable members of my trans community. That means that I need to feel what I feel, including anger. Many people treat anger as dangerous, but when we remember Sylvia Rivera, we learn that anger can powerful.
[…]
If we knew trans history, we would know that our anger is powerful.
A mon sens, c’est l’un des plus gros scandales de l’histoire du sport. On essaie d’imposer un contrôle sur le corps des femmes. Ce n’est pas nouveau. Dès que les femmes ont voulu faire du sport, on a contrôlé les épreuves qu’elles étaient autorisées à pratiquer, on a scruté leur corps, on a contrôlé leurs organes génitaux. Finalement, toutes les femmes sont perdantes.
Je vais t’énoncer un truc : Le féminisme cis est transphobe. Le féminisme cis essentialise la masculinité et considère qu’elle laisse une trace indélébile sur toute les personnes qu’elle touche. Cette trace, je la soupçonne d’être une trace de testo.
Où l'on découvrira que le patriarcat c'est pas les hommes qui exploitent les femmes mais les hommes cisgenres qui exploitent les non-hommes cisgenre.
Ces symptômes ne sont pas les fruits de ce que le concept de dysphorie prétend qu’ils soient (autrement dit, ces symptômes ne sont pas les fruits des corps trans en questions). Ces symptômes sont les conséquences inéluctables d’un traitement social, d’une position spécifique, de rapports d pouvoir inégalitaires et violents.