Dans un monde virtuellement renversé, Branco est un moment du faux. Parce que les idées qu’il exprime ont le vent en poupe (Michéa, Lancelin ou Chouard, pour ne citer qu’eux, en véhiculent de similaires), il est plus que nécessaire d’œuvrer à les combattre, au sein de notre famille politique comme en dehors.
Pour tenter d'être un peu plus régulière dans mes publications sur mon blog je me suis dis que j'allais au moins sortir un article sur les trucs intéressants que j'ai vu / lu pendant ma semaine (moins le week-end parce que le week-end c'est netflix & chill)
Du coup voila le premier de ce que j'espère être une longue série.
Avec du linux, féminisme, lgbt, mastodon, libre, anarchisme, cinéma dedans.
L’État ne voit en chaque individu qu’il tient sous son joug qu’un citoyen, un contractant, dénué de fait de son individualité, sans que celui-ci ait jamais eu la moindre possibilité de refuser le « contrat social ». En considérant ainsi l’individu, l’État l’annihile, le noie dans une masse apolitique de citoyen-ne-s, et lui vole bien souvent toute volonté d’être pour lui-même et par lui-même. Le citoyen, la citoyenne devient alors un élément d’un système bien huilé qui rejettera tout ce qui sort du cadre étatique, tout ce qui n’est pas approuvé par l’opinion publique.
Pour cette raison, nous considérons de fait les citoyen-ne-s comme des ennemi-e-s avant de les considérer comme de potentiel-le-s complices, et nous rejetons toute pensée, toute action qui perpétue le/la citoyen-ne.
Il ne veut pas admettre que les vrais risques, ce sont ses propres employés qui les prennent en montant tous les jours sur les toits. Car ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il ne monte jamais sur les toits, lui. Il ne sait rien faire de ses dix doigts en vérité. Il l’a héritée de son père, sa boite.
Ce qu’il ne dit pas, ce pauvre petit patron, c’est qu’il s’est acheté un 4×4 « avec la boite « . Il l’utilise le week end avec « l’essence de la boite « . Ce qu’il ne dit pas non plus, c’est que de temps en temps, il prend des chantiers au black. Parfois il fait 5000€ dans un week end. Au black. Et son sport favori consiste à « faire passer des factures avec la boite « . Partout où il va, il demande » vous pouvez me faire une facture? « . Et ce qu’il ne dit pas aussi, c’est que s’il y a des difficultés avec « sa boite « , et bien il sera peut être le premier à ne « plus se verser de salaire » mais en tout cas, il sera quoiqu’il arrive le dernier à en partir.
« Voter, c'est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période courte ou longue, c'est renoncer à sa propre souveraineté. Qu'il devienne monarque absolu, prince constitutionnel ou simplement mandataire muni d'une petite part de royauté, le candidat que vous portez au trône ou au fauteuil sera votre supérieur. Vous nommez des hommes qui sont au-dessus des lois, puisqu'ils se chargent de les rédiger et que leur mission est de vous faire obéir.
[…]
Chaque jour a son lendemain. Dès que le milieu change, l'homme change avec lui. Aujourd'hui, le candidat s'incline devant vous, et peut-être trop bas ; demain, il se redressera et peut-être trop haut. Il mendiait les votes, il vous donnera des ordres. »
Depuis le temps que je m'amuse à troller les athées comme les cathos un peu coincés en expliquant que quand on y réfléchit un peu on se rend vite compte que Jésus était un anarcho-communiste, ça fait plaisir de me rendre compte qu'il y a des gens qui ont réfléchi un peu sérieusement à la question et qui sont arrivés à la même conclusion que moi.
Un essai de 40 pages sur la criminalité, la police et les prisons dans une perspective libertaire.
Je trouve ça surtout intéressant pour l'analyse des raisons de l'existence de la criminalité mais j'ai pas du tout été convaincu par la majorité des solutions envisagées ( ça va de « La peine de mort c'est pas cool mais quand même » à « On verra ça quand on y sera » en passant par « L'exil, c'est juste dommage que ça ne fasse que déplacer le problème » )
Du coup je suis preneur d'autres textes sur le sujet si vous en connaissez :-)
Ivre, il suggère qu'on arrête de se poser des questions sur la rémunération des artistes parce que voyons, ils faut arrêter de les insulter, ils font pas ça pour l'argent.
« “How shall the artists get paid?”, implying artists won’t play or create otherwise, that they’re doing it for the money, is a very serious insult. » - C'est à dire que si il meurt un peu de faim, il créera plus rien t'as vu.
Sérieusement ? Il faut ARRÊTER de se poser cette question pour ne pas insulter les artistes ? Ce serait pas plus intelligent au contraire de se la poser, et de se la poser également pour d'autres personnes que les artistes ?
Histoire que chacun arrêtes de dépendre du bon vouloir d'un exploiteur pour survivre…