Fin de la semaine dernière The Escapist publiait deux séries d'articles.
Un qui présentait des interviews de « female game developpers » (en marquant le genre) qui parlaient du harcèlement qu'elles subissent en temps que femmes dans le milieu du jeu vidéo et un autre qui présentait des interviews de « game developpers » (sans marquer le genre) qui parlaient du fait que les meufs de l'article d'avant elles exagèrent quand même et puis que les AssholeGaters n'harcèlent personne et que c'est juste à propos de l'éthique dans le milieu du jeu vidéo (sachant que les mecs sont allés interviewer des gars de 8chan, je vous laisse imaginer l'ambiance de ce second article)
La défense première de ce mouvement réac, sexiste et raciste était que cette salope Zoé Quinn a couché avec un journaliste de Kotaku pour qu'il écrive une bonne review de son jeu de merde. Il s'avère en fait que non seulement la liste des personnes avec qui couche Zoé Quinn ne regarde qu'elle même et que ledit journaliste de Kotaku n'a jamais écrit la moindre phrase sur les jeux de Zoé depuis qu'ils ont fait ce qui ne regarde personne.
Mais maintenant, on apprend que parmi les mecs interviewés par The Escapist, il y a notamment un auteur qui a non seulement participé au harcèlement subit par Zoé Quinn mais qui a aussi fait une campagne IndieGogo pour sortir un RPG basé sur des nouvelles érotiques où tous les hommes sont de violentes montagnes de muscles et où toutes les femmes sont des esclaves masochistes.
Campagne à laquelle a participé le journaliste de The Escapist qui a réalisé l'interview.
L'indépendance de la presse visiblement ça ne va que dans un seul sens. Devinez lequel ?