Je ne comprends pas comment on peut associer "bien être animal" avec le fait de le tuer et le manger in fine.
Ça déculpabilise énormément le con-sommateur (oui le tiret il est gratuit) qui peut fermer les yeux en imaginant des petits animaux joyeux sautiller gaiment dans une ferme, tout heureux qu'ils sont de se sacrifier pour le plaisir gustatif de leurs meurtriers (oui uniquement le plaisir gustatif. Dans notre société occidentale ça fait longtemps que l'exploitation animale n'est plus une question de survie)
Pour le discours, c'est du capitalisme de base :
j’attends 5 à 6 chaleurs avant d’inséminer une truie. De cette façon, elle est plus développée et plus résistante aux maladies.
Moins de maladies ça fait moins de frais de véto.
La mise bas se passe mieux, sans avoir besoin d’hormones.
Là encore, pas besoin d'acheter des hormones
Et les petits sont en meilleure santé
Et rebelotte, moins de frais de véto.
Ce qui au final augmente le nombre d'animaux disponibles pour aller à l'abattoir.
Le welfarisme comme moyen d'augmentation de la rentabilité. C'est pas joli ?