« Ça tu vois c'est un vrai truc de blancs. C'est des blancs qui font les blancs. C'est pas tous les blancs qui agissent comme des blancs.
Il y a des blancs qui se déterminent en tant que blancs et c'est une forme d'intelligence, d'ailleurs ils sont là de ce côté de la barrière.
Et puis il y a les blancs qui font les blancs ils sont dans la salle, voila, ils sont en train de regarder des noirs enchaînés… Normalement… Ils se posent pas la question de savoir ce que ça veut dire. […]
En 2014 tu peux pas montrer l'esclavage en montrant que l'esclave. Faut montrer aussi l'esclavagiste. […]
Faut que le blanc il se détermine en tant que blanc. Il était là. L'esclavage ça s'est pas fait tout seul, on s'est pas enchaînés tous seuls. Mais ils ont du mal à se projeter. […]
Son expo là, il y a un noir en cage. Si tu me mets un blanc à côté avec un fouet je dis ok, c'est équilibré. Mais c'est jamais le cas. Les blancs ont du mal à se projeter dans l'esclavage. »
« Internet trolling is not random, it is not inevitable, it is a deliberate force with a political agenda—a strong-armed goon of the conservative status quo—whether every individual troll realizes that or not.
There’s a reason why the most violent, sexually explicit, long-term abuse is reserved for people who agitate for diversity in traditionally white-male-dominated spaces: video games, comedy, atheism. Internet trolls (or, more accurately, the agitators who whip them into a frenzy) want to control who gets to talk, because their dominance is threatened by what’s being said. »
« Il arrive cependant qu’en public, des amis lâchent dans une discussion avec des inconnus que je suis juif, ce qui ne me pose aucun problème.
Le problème, c’est quand cet inconnu-là va se permettre des blagues. À quel moment c’est décent de se lancer sur ça avec quelqu’un que tu ne connais pas? Au delà de l’ironie et du second degré qui est mentionné directement après avoir fait la blague, comme pour se justifier, ne pensez-vous pas que les blagues en question, je les entend maintenant en boucle depuis une dizaine d’années? Ce n’est pas parce que quelqu’un dit quelque chose de choquant ou soi-disant politiquement incorrect que ça en devient drôle et quand bien même ça le serait, on dirait que le tact est une notion oubliée. »
Quand on montre des enfants de couleur dessinés à des enfants noirs et qu'on leur demande de nous montrer lequel est intelligent, lequel est bête, lequel est beau, lequel est laid, devinez ce qu'ils répondent ?
Et vous croyez que ça vient d'où ?
Ce matin j'ai encore vu quelqu'un dire d'un PoC (person of color) militant qu'il était raciste car il "valide le concept de races"
Ce qui est parfaitement infondé puisqu'en France on souffre d'une maladie sociale nommée "colorblind" (non c'est pas le daltonisme)
Cet article explique ce concept important à comprendre dans les luttes antiracistes.
Retour sur 30 ans de politique qui diffuse le fascisme de l’extrême droite dans tous les milieux.
« Chaque rire est une confirmation de plus de l’existence de ces clichés et de leur droit de cité. Chaque rire nous réconforte, d’autant plus qu’il est accompagné du rire du voisin. Chaque rire nous pardonne de penser que les Jaunes ont des petites bites et les Noirs, des grosses. Chaque rire nous ramène un peu plus vers cette époque où on trouvait normal qu’il y ait écrit « Y a bon ! » à côté d’une tête de nègre sur un paquet de chocolat en poudre. »
Voila voila, donc ça confirme le malaise que j'ai eu en voyant la bande annonce au ciné.
Johnny "La Torche" Storm, joué par Michael B. Jordan, un acteur noir.
Les fans racistes de comics: "Quoi ? Mais c'est complètement con, il est blanc dans les comics et dans le film sa soeur est blanche, tout ça pour le politiquement correct, c'est nul !"
Et maintenant on apprend que le père de Johnny et de Sue sera joué par... Reg E. Cathey, un acteur noir.
Hahahahahaha ils vont tellement rager. Le/la directeur/ice de casting de ce film est tellement cool. DE LA DIVERSITE \o/ !
Suck it, haterz.
« A en croire les Français, il y aurait de plus en plus d'immigrés et ils seraient de moins en moins bien intégrés. Des idées reçues qui ont la vie dure, alors qu'elles ne correspondent pas à la réalité. Petite mise au point. »
« Les auteurs constatent la crise du féminisme qu'ils datent aux débats autour de la loi du 15 mars 2004 sur le voile à l'école qui a été soutenue, fait sans précédent, par d'importantes franges de la gauche institutionnelle et radicale. »
… et que vous le sortez de 6 pouces, ce n'est pas du progrès. Le progrès c'est de soigner la blessure que vous avez causé.
Mais déjà il faut commencer par admettre que le couteau est là…
« Cet antiracisme officiel s’interdit d’emblée toute compréhension globale et en profondeur du racisme en le définissant comme une simple pathologie, « la haine de l’autre », qui n’affecterait que des individus déviants, intellectuellement déficients ou politiquement extrémistes – sans d’ailleurs qu’on ait la curiosité de se demander à quelles sources se nourrit cet extrémisme ni pourquoi il se manifeste par la haine du Noir, de l’Arabe ou du musulman plus que du blond, du Breton ou du bouddhiste. »
« Il y a travaillé de 1992 à 2001, avant de claquer la porte, échaudé par « la conduite despotique et l’affairisme ascensionnel » d’un certain Philippe Val. Depuis, Olivier Cyran observe de loin, hors les murs, l’évolution de Charlie Hebdo et sa grandissante obsession pour l’islam. Il revient sur cette longue dérive à l’occasion d’une tribune récemment publiée dans Le Monde, signée Charb et Fabrice Nicolino. »
« Depuis quelques années, de manière étrange dans un pays toujours dominé par un intense sexisme, la question des violences faites aux femmes fait l'objet d'une attention particulière, jamais leur corps n'a autant fait parler. Des diverses lois prohibant le port du voile par les femmes musulmanes à la volonté d'abolir la prostitution, rarement la nécessité de protéger la dignité des femmes n'a autant monopolisé le débat public.
Mais, si l'on y regarde de plus près, on remarque que ce n'est que la condition de certaines femmes qui focalise toutes ces attentions : des femmes majoritairement non blanches et issues des couches les plus pauvres de la société. »
« J'avais 9 ans quand Star Trek a commencé. J'ai regardé et je me suis mis à courir dans la maison en criant “Maman ! Maman ! Viens voir ! Il y a une femme noire à la télé et ce n'est pas une servante !” Je savais dès ce moment que je pourrais être tout ce que je veux. »
« Les comportements racistes qui s'expriment de façon visible aujourd'hui ne naissent pas de nulle part ; la France s'est fondée aussi sur l'esclavagisme et le colonialisme et tant que nous ne pourrons en parler sans dire "oui mais" alors le racisme perdurera.
Tant que nous considérons que toutes les choses sont égales par ailleurs, et que guenon est un terme certes insultant mais neutre au niveau de la race, les choses perdureront.
Tant que nous considérons que le racisme est un acte individuel et que donc le racisme anti blancs existe, le racisme existera.
Tant que nous blancs fixerons la limite de ce qui est raciste et ne l'est pas, le racisme perdurera. »
« Les partisans des politiques d’immigration menées depuis vingt ans ne cessent d’afficher leur « raison » et d’invoquer les « émotions » et les « peurs des Français ». Ils se disent « à l’écoute » des « émotions populaires » – la formule, glaciale, est de Lionel Jospin – dans le but de les contenir. Ils affirment enfin qu’être sourd aux « inquiétudes » et aux « demandes de fermeté » de « l’opinion », c’est « faire le jeu du Front National ». À ces discours rebattus, il faut opposer une toute autre hypothèse : et si le racisme venait d’en haut ? Et si la demande xénophobe était produite par les « réponses raisonnables » des élites ? »