« Un sourire de trop et la porte sera enfoncée. La main trop près de sa taille, et un hétéro attrapera un cintre pour m’étrangler. Une parole presque affectueuse, et demain on me retrouve encerclée d’hétéros qui cantonent « gouine ». Parce que, de toute façon, la bisexualité, pff, c’est un mythe.
Je suis encore dans le placard, mais c’est déjà violent. Les hétéros sont à l’affût. Ils chassent le moindre soupçon de queerness, c’est une quête au plus futé. « J’ai le gaydar ! » gueulent-ils fièrement, en chopant du bras chaque passant-e suspect-e… »